Ne pas négliger la complémentation minérale

L'apport d'une complémentation minérale est recommandée en période de déséquilibre saisonnier, en particulier au moment de la mise à l'herbe. Photo :  ©P.Dureil/Cniel
Le printemps est là, les vaches vont bientôt rejoindre leur pâture, certaines profitent déjà de l'herbe printanière. Pour contrer les effets de l’herbe jeune, la complémentation en minéraux est indispensable.

L’herbe pâturée reste l’alimentation de base des ruminants et une des sources d’alimentation les moins chères à produire, rappelle Cédric Bosselut, responsable commercial France chez Nutrilac, spécialiste des compléments nutritionnels en libre-service.

L’herbe est riche et équilibrée en énergie et en azote mais il existe des déséquilibres liés à la conduite de la prairie ou des déséquilibres de saison, notamment au printemps.

Au printemps, l’herbe est riche en eau, en azote soluble, en potassium, mais pauvre en sodium, en magnésium, en fibres efficaces. Elle transite rapidement, pouvant provoquer des diarrhées, la déminéralisation des animaux, des mortalités embryonnaires, et une fatigue du foie.

Une des solutions pour compenser les « défauts » de l’herbe jeune est la mise à disposition de pierres ou de seaux à lécher, qui contiennent, en premier lieu, du sodium.

Ralentir le transit

Nos seaux à lécher contiennent, en plus du sodium, un noyau de plantes pour orienter la flore du rumen et ainsi mieux valoriser l’azote de l’herbe, de l’argile pour ralentir le transit, du soufre, du magnésium chélaté (hautement assimilable) pour répondre à l’excès de potassium de l’herbe de printemps, ainsi que des oligo-éléments et des vitamines, indique Cédric Bosselut.

L’herbe de printemps est, certes, riche en vitamines, mais avec l’accélération du transit, les vitamines ne sont pas nécessairement bien assimilées.

Bien positionner les seaux à lécher

Le process de fabrication des seaux à lécher de Nutrilac (texture coulée) permet une prise en masse naturelle des produits dans leur emballage et garantit un mélange homogène et une bonne conservation du produit, aussi grâce au système de fermeture Calypac, breveté par Nutrilac.
Il faut compter un seau de 25 kg pour quinze vaches. Photo : Nutrilac.

Tout comme l’eau, il faut positionner judicieusement les seaux à lécher. Ils sont le plus souvent placés près de l’abreuvoir. On recommande un seau (de 25 kg) pour quinze vaches. On propose aussi des bacs de 125 kg.

La mise à l’herbe entraîne changement de mode de vie pour les vaches laitières pouvant provoquer certains stress : thermique, alimentaire, social et comportemental.

Nous sommes attentifs au bien-être des animaux. Les minéraux et les plantes contenus dans nos seaux à lécher participent au bien-être animal, assure Cédric Bosselut.

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