Plus de la moitié des jeunes bovins français sont valorisés à l’export

Plus de la moitié des jeunes bovins français sont valorisés à l’export. © AdobeStock/Unclesam
À la demande d’Interbev, l’Institut de l’élevage a réalisé une étude sur la valorisation des bovins mâles. Au total, 17 enquêtes ont été réalisées auprès des opérateurs de la filière. 
 

« Il en ressort que 54% des tonnages de jeunes bovins (JB) de type viande sont valorisés à l’export, ainsi que 26% des tonnages de JB de type lait », indique l’Institut de l’élevage. 

L'aloyau reste en France

Pour tirer une meilleure valorisation de la carcasse, les différentes parties sont envoyées dans plusieurs pays. Par exemple, les quartiers arrière sont orientés vers l’Italie et les quartiers avant vers la Grèce, l’Allemagne ou encore la France pour en faire du haché. 

« Quand les quartiers sont découpés en pièces de gros, le globe est plutôt destiné aux marchés italien et allemand, l’aloyau aura tendance à rester en France où il sera en partie congelé en hiver et décongelé en été pour répondre à la forte demande en pièces à griller », détaille l’Idele. 

De la concurrence étrangère 

Concernant la qualité, même si la viande française est appréciée sur le marché de l’export, notamment pour sa viande claire et maigre, elle est en concurrence avec d’autres pays. En Europe du Sud, elle se retrouve en concurrence avec la viande polonaise qui a pour atout principal le prix. Même chose en Espagne où les petites carcasses bien conformées sont vendues à des prix avantageux. 

Le JB apprécié en boucherie halal  

Aujourd’hui, la viande de jeunes bovins mâles peut gagner des parts de marché sur le segment de la restauration hors domicile. 

« En restauration commerciale, le JB pourrait se positionner chez les grandes chaînes qui sont à la recherche de viande française. Mais la taille de certaines pièces à griller et le manque de gras intramusculaire peuvent être des freins », détaille l’Institut de l’élevage.

Du côté de la grande distribution, la viande de femelle est encore majoritairement proposée au détriment du jeune bovin qui se retrouve généralement au fond des rayons de libre-service. 
Désormais, « le débouché phare du JB sur le marché français reste la boucherie halal qui prend de plus en plus de carcasses entières mais qui s’approvisionne aussi de plus en plus en viande de femelles ». 
 

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