Prairie : comment faire face à la sécheresse

Association graminées légumineuses. ©DR
Le Gnis donne quelques solutions pour éviter les conséquences économiques et techniques de la sécheresse sur les prairies.

Face aux sécheresse répétées, aggravées par de faibles réserves en eau à la fin de l’hiver, le Gnis met en avant des solutions plus ou moins immédiates en fonction des conditions des disposition des parcelles, du type d’animaux et du mode d’exploitation prévu. Parmi les plus immédiates, les cultures dérobées fourragères dont au moins 25 espèces sont disponibles, permettent une production réussie par la qualité de la semence et les soins de l’implantation.
 
Pour éviter les dégradations liées au surpâturage, les surfaces accessibles aux animaux doivent être limitées afin d’épargner l’essentiel de la surface. Ces périodes de sécheresse sont favorables au sursemis.

Le principe est d’utiliser de préférence un semoir de semis direct (pour une perturbation minimale du sol et éviter les levées d’adventices), de semer dans la terre (et non dans la matière organique de surface) à 1 cm de profondeur, des espèces pérennes agressives, comme les ray-grass d’Italie, les ray-grass hybrides et les trèfles hybrides, mentionne le Gnis.

Ces espèces peu pérennes peuvent produire rapidement des stocks. Pour un sursemis de ray-grass anglais et trèfle blanc géant mais aussi de fétuque élevée, fétuque des prés, fléole, dactyle, espèces plus lentes à s’implanter, le maintien d’une hauteur basse du couvert existant s’avère indispensable. Les jeunes plantules ont alors accès à la lumière et peuvent se développer. Par ailleurs, les betteraves fourragères, qui peuvent être pâturer au fil dès la fin août, présentent une faculté de récupération appréciable dès que les conditions redeviennent favorables.
 
À plus long terme, l’installation de points d’eau et de parcelles arborées restent à étudier. Le Gnis met à disposition les informations nécessaires sur les sites techniques www.herbe-book.orgwww.prairies-gnis.org. L’éleveur peut se procurer la nouvelle réglette sur le choix des cultures dérobées fourragères en adressant sa demande par mail à sylvie.barbe@gnis.fr.
 

 
 

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