Prim’holstein: nouvelle grille d'appréciation morphologique

Le poste "capacité laitière", associant dimensions, aspects et ossature, remplace le poste "format". © Viorel Sima/Adobe Stock

Une nouvelle grille d’appréciation pour les vaches prim’holstein entrera en vigueur à la mi-juillet. Elle est l’aboutissement du travail d’un groupe composé d’administrateurs et de techniciens mis en place à Prim’holstein France (PHF).
 
Cette nouvelle grille remplacera celle en place depuis quinze ans. Elle sera composée de quatre semi-synthèses, dont deux nouvelles :
 

« Le poste "Mamelle" reste le poste phare de l’appréciation avec un poids de 43% de la note globale (contre 45% auparavant) », indique PHF.


L’accent est mis sur la fonctionnalité de la mamelle à la traite, mais les aspects de solidité, profondeur du sillon, attaches avant et arrières, sont également pris en compte.


 
Les "Membres" gagnent en poids dans cette nouvelle formule :  +5% pour atteindre 25% de la note globale.

« La taille des troupeaux et les conditions de logement font de ce poste un des plus importants. La France fait partie des premiers pays à pointer le positionnement des membres avant », explique PHF.

 


Le poste "Solidité laitière" est remplacé par le poste "Bassin solidité", qui représente 12% de la note. Le bassin est le seul poste qui a une connexion avec tous les autres postes de la vache. La qualité des membres et de la mamelle dépend du bassin, la solidité du corps également.

« L’objectif est de sélectionner les animaux au bassin large bien orienté et bien soudé au corps par la force du rein, avec une bonne ligne de dos », ajoute l’association.

 

Enfin, la "Capacité laitière", qui représente 20% de la note, vient en remplacement du poste "Format". Ce poste associe dimensions, aspect et ossature.
 

« Le but est de mettre en avant les vaches de très bonnes dimensions, sans excès, larges, bien proportionnées et de style laitier », explique PHF.

 

 

 
La nouvelle grille d’appréciation devrait ajuster les pointages aux évolutions des quinze dernières années, que ce soit en matière de sélection ou de conditions de productions. Cette nouvelle formule devrait diminuer la note moyenne des pointages, qui est passée de 80,7 points en 2006 à 82,3 points en 2021.

« Ainsi, les animaux les mieux pointés pourraient être mieux mis en valeur », estime PHF.  

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