L’objectif est d’obtenir une bonne structure de ration et de respecter ses équilibres physique et chimique. La fibrosité, qui est liée à la proportion de fibres « physiques » du fourrage, et les équilibres chimiques influent sur la phase de rumination et jouent sur la production de matière grasse du lait. Quant au taux d’humidité de la ration, qui doit être compris entre 40 et 45 %, il est le garant de bonnes ingestions.
Il convient également de surveiller l’apport énergétique et protéique de la ration afin de garantir sa bonne valorisation. Enfin, il faut examiner les équilibres minéraux – phosphore, magnésium – oligoéléments et vitamines.
Des indicateurs pour évaluer la qualité de la ration
Plusieurs indicateurs sont à prendre en compte pour évaluer la qualité de la ration.
« L’ingestion de la ration est le pilier des apports énergétiques. Il faut donc s’assurer que la ration est distribuée en quantité suffisante et qu’il y a toujours de la nourriture accessible à l’auge. Pour vérifier la disponibilité et les quantités ingérées, il est nécessaire d’examiner plusieurs points à plusieurs moments de la journée », indique Olivier Véron.
Pour vérifier l’équilibre énergétique, il faut également observer l’état des animaux, grâce notamment à la note d’état corporel (NEC), méthode d’évaluation des réserves en graisses dans le corps des vaches laitières, ainsi que l’évolution du TP moyen du troupeau et des TP individuels mensuels dont on dispose grâce au contrôle de performances. Les TP individuels, indicateurs de l’équilibre énergétique, diminuent en théorie jusqu’au deuxième mois de lactation pour ensuite remonter progressivement. Si ces taux n’augmentent pas au-delà du troisième mois de lactation, c’est que la ration est insuffisamment couverte en énergie.
Retrouvez l’intégralité de l’article dans Cultivar Élevage de mai-juin 2021 :