SAS Gold, nouvel enrobage de Jouffray-Drillaud

Photo : D.Bodiou/Pixel Image
Le semencier Jouffray Drillaud lance S.A.S Gold, une nouvelle technologie d'enrobage des semences de luzerne, qui associe pré-inoculation et micronutrition.
Teddy Rioufreyt, ingénieur développement chez Jouffray-Drillaud, assure:

Les oligoéléments nourrissent la luzerne au stade pré juvénile. On sécurise ainsi l'implantation : la micronutrition assure une meilleure levée des plantes – on a observé jusqu'à +15 % de plantes levées/m² – une meilleure vigueur des plantules et un meilleur développement des systèmes foliaire et racinaire.

S.A.S Gold contient, par ailleurs, un inoculant spécifique de la luzerne développé par Monsanto, Nitragin Gold, composé de Sinorhizobium meliloti, le rhizobium le plus utilisé au monde en pré-inoculation de la luzerne. Nitragin Gold est homologué en France depuis décembre 2015. Jouffray-Drillaud en est le distributeur exclusif dans l'Hexagone.

La préinoculation participe à la bonne implantation de la luzerne et à l'amélioration de ses performances. Les comparaisons au champ montrent un gain de rendement de l'ordre de 12 % et un gain en protéines de + 7,3%. Le peuplement est plus dense, la résistance et la pérennité de la culture sont améliorées.

Les semences de luzerne associées à la technologie S.A.S Gold sont commercialisées en Précidose, un conditionnement développé par le semencier qui permet de semer la luzerne à la bonne densité. Chaque dose contient précisément la quantité de semences idéale pour implanter un demi-hectare, soit 900 graines de luzerne/m².

Assurer la pérennité de la culture

Cette nouvelle technologie d'enrobage des semences doit être associée à de bonnes pratiques pour optimiser la culture de la luzerne, comme le rappelle Teddy Rioufreyt :

Vous ne garderez pas une luzerne quatre ans si vous ne l'inoculez pas, si vous l'implantez dans de mauvaises conditions  ou si la fertilisation n'est pas adaptée. La luzerne doit être considérée comme une culture, au même titre que du blé ou du colza.

Une implantation réussie, une fertilisation adaptée et le respect de certaines règles d'exploitation participent à la réussite de la culture de la luzerne et à sa pérennité.

• Le semis : il faut semer la luzerne à la bonne période – printemps ou été selon les régions –, à la bonne densité et respecter les techniques de semis, à savoir bien préparer le sol, semer la luzerne dans le 1er centimètre du sol et rouler aussitôt le semis pour favoriser le contact sol-graine.
Teddy Rioufreyt indique : 

L'inoculation est fortement recommandée, voire obligatoire, en sol acide et dans les parcelles ou la luzerne n'a pas été cultivée depuis plus de six ans.

• La fertilisation : si les apports azotés sont inutiles, il ne faut pas négliger la fertilisation en phosphore et potasse. Le phosphore est essentiel au développement optimal du système racinaire. La potasse joue un rôle important dans le stockage des sucres qui influent sur la résistance aux maladies, au froid et à la sécheresse. Pour répondre aux besoins de la culture, il faut apporter 150 à 250 unités de potasse/ha et 70 unités de phosphore/ha.

• Conduite de la culture : tout comme l'herbe la luzerne ne doit pas être fauchée trop ras, sous peine qu'elle redémarre difficilement. Il ne faut pas couper les tiges en dessous de 6 à 7 cm. Il faut également respecter un délai minimal de quatre à cinq semaines entre deux exploitations, laisser fleurir la luzerne au moins une fois par an, et éviter les exploitations trop tardives pour ne pas pénaliser les repousses de printemps.


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