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Nickel a pris la route pour la capitale le mardi 28 février vers 18 heures. Pour effectuer les 370 kilomètres qui séparent la ferme, à Lesse, en Moselle et la porte de Versailles, à Paris, les éleveurs ont mis plus de cinq heures.« Il faut savoir que le Salon a démarré avant que notre arrivée. Il y avait les races laitières qui étaient présentes et donc la place de Nickel n’était pas libre à notre arrivée. Elle n’a été disponible qu’à partir de minuit. Nous l’avons mis en place vers une heure du matin et nous l’avons quitté vers deux heures », indique Pierre Grandidier, copropriétaire de Nickel.
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Le lendemain, mercredi 1er mars, était synonyme d’acclimatation au Salon, autant pour Nickel que pour les éleveurs, sollicités par les milliers de visiteurs, venus se presser en nombre, dans le hall 1 pour admirer les animaux.« C’est notre première participation en tant qu’exposant, c’est particulier de se retrouver de l’autre côté de la barrière, affirme Pierre Grandidier. Il y a énormément de personnes intéressées, qui posent des questions pertinentes. Ces gens nous encouragent également à pratiquer notre métier et ça, c’est plutôt gratifiant ! »
Jeudi 2 mars, changement d’ambiance dans aux abords de la logette de Nickel.
« À quelques minutes du concours il y a un peu de stress qui arrive. Nous sommes super contents d’être là et de vivre l’expérience du Salon de l’intérieur. Ce matin nous avons eu un petit souci avec le taureau, il boite de la patte avant gauche donc c’est un petit stress en plus », détaille Alban Grandidier, copropriétaire de Nickel.
« Aujourd’hui c’était super important pour moi de venir soutenir mon mari et les copropriétaires de Nickel, car c’est une belle aventure qui est aussi familiale. Pour nous, être à Paris c’est ça la vraie victoire, c’est un événement pour des éleveurs hors berceau de la race. »
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11 h 30 : l’équipe se dirige, avec Nickel, vers le pré-ring. Les visiteurs sont très nombreux de chaque côté de l’allée, la pression est à son comble.H
11 h 45 : c’est l’heure ! Nickel, tenu par Martial Oster, son naisseur, accompagné d’Alban Grandidier entre sur le grand ring. Après plusieurs minutes d’attente, le juge dévoile son classement. Nickel finit quatrième de sa section.Le juge, Vincent Rome, éleveur à Treignac (19) explique ce choix : « C'est un très joli taureau, un peu plus élevage, avec beaucoup de finesse d'os. D'ailleurs, c'est l'animal le plus fin de cette section. Il est harmonieux, harmonieux à l'arrêt, avec de bonnes qualités de race et un joli travers. Aujourd'hui, c'est le manque d'aisance dans sa démarche qui justifie cette quatrième position. »
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« C’est une quatrième place et c’est déjà une bonne place, parce qu’arriver à Paris, c’était l’objectif. Quatrième, c’est sûr qu’en temps normal on serait déçus, dans un concours régional ou départemental. Pour Paris nous sommes à une bonne place et à notre place ! C’est la première fois que nous venons au SIA. La première fois que j’ai fait un concours j’ai commencé par être dernier, pour ensuite gravir les échelons, au niveau départemental et régional. J’espère revenir à Paris une autre fois avec une meilleure place et une meilleure plaque ! », assure Alban Grandidier.
