« La définition de l’ostéopathie est simple : il s’agit de soigner le corps par le corps », explique Yohan Guérin, ostéopathe animalier. La manipulation de la structure de l’animal se trouve au cœur de la discipline. Elle agit alors sur toutes les unités, qu’elles soient osseuses, musculaires, viscérales, tissulaires ou liquidiennes. Le but de la manœuvre, manipuler le problème principal afin d’éliminer les blocages secondaires.
« Avant toute chose, le plus important est de savoir s’il y a présence ou non de fracture. S’il n’y en a pas, il est possible de manipuler l’animal afin de rétablir les grandes lignes de force des organes touchés, pour retrouver leur fonctionnement normal. S’il y en a une, il faut alors faire appel au vétérinaire dans un premier temps », souligne l’ostéopathe.
« Un défaut ou une mauvaise position des pattes entraînent une mauvaise pousse du sabot. Dans ce cas, l’éleveur peut faire appel à l’ostéopathe pour réaligner, la structure mais s’il y a une inflammation, il y aura besoin d’un vétérinaire et par la suite d’un pareur pour tout faire rentrer dans l’ordre », détaille Yohan Guérin.
Par conséquent, depuis trois ans, Yohan Guérin intervient dans des formations organisées par les différentes chambres d’agriculture et les GDS. Les groupes comptent en général dix éleveurs qui suivent des formations divisées en deux temps.
Retrouver l'intégralité de l'article ainsi que le témoignage d'un éleveur dans le numéro de février de Cultivar Élevage.