Peut-être avez-vous déjà aperçu Lucie Marin au bord d’un ring, lors d’un concours bovin ? Depuis plusieurs années, elle participe aux concours départementaux et régionaux afin de laisser des souvenirs aux éleveurs. Fille d’éleveurs de prim’holstein, en Meurthe-et-Moselle, elle est doucement passée de présentatrice à photographe.
« J’ai toujours pris des photos pour moi et pour mes amies lors des concours de chevaux. Puis un jour, j’ai commencé à en faire lors de concours bovins et cela m’a beaucoup plu », affirme Lucie Marin.
Allaitant et laitiers : des ambiances différentes
En 2019, elle officie pour la première fois en tant que photographe officielle lors du Show Open Génisse à Metz, pendant le Salon Agrimax.« Côtoyer les éleveurs, voir la préparation, être dans l’ambiance, dans le stress du concours et traduire tout cela dans les photos, c’est vraiment ce qui me plaît », indique Lucie Marin.
Un week-end : 2 000 photos
La plupart du temps, Lucie Marin se déplace à la demande des organisateurs. Pour deux jours de concours et tout le travail de retouche de photos qui s’ensuit, elle demande entre 500 et 600 € en fonction des frais de transport et d’hébergement. Généralement, sur deux jours de concours, elle prend plus de 2 000 photos : à la fin, seule la moitié environ sera publiée.« Prendre les photos, c’est en réalité la partie émergée de l’iceberg. Il y a un gros travail de tri et de traitement des photos dans les jours qui suivent le concours, détaille la photographe. C’est une partie aussi importante que la prise d’images car c’est à ce moment-là que l’on rajoute notre personnalité et qu’on peut se différencier. »
Entre 48 et 72 heures de travail
Après un concours, Lucie Marin met entre 48 et 72 heures pour réaliser le traitement des photos, en fonction de son emploi du temps. Puis, vient l’étape de la mise en ligne sur Facebook, le réseau social qui regroupe la majorité des éleveurs.« Les photos sont souvent attendues : c’est la partie la plus gratifiante. Cela fait toujours plaisir de lire les commentaires bienveillants des éleveurs, de leurs amis ou de leur famille. J’aime leur offrir une trace de l’événement. Dans les concours de jeunes présentateurs par exemple, si les grands-parents ne peuvent pas être là, ils auront une photo de leur petit-enfant en train de présenter un animal et elle pourra se retrouver sur leur frigo », sourit Lucie Marin.
Rendez-vous dans le Rhône
Aujourd’hui, elle a déjà officié à Tour Expo, à Agrimax, à Jura Expo et dans des concours régionaux à Chartres ou, récemment, à Chaumont. Rêver plus grand ? Lucie Marin y pense parfois. Le Salon de l’Agriculture, le Space ou le Sommet de l’Élevage seraient une jolie récompense mais, aujourd’hui, elle prend plaisir à créer des souvenirs, sur tous les concours, quelle que soit leur taille.La prochaine fois que vous pourrez apercevoir Lucie à l'œuvre, ça sera au bord d'un ring à Saint-Laurent-de-Chamousset, dans le Rhône, les 8 et 9 juillet prochains.
