Un bilan parasitaire s’impose à la rentrée en étable

Un bilan parasitaire s’impose à la rentrée en étable. © AdobeStock/Marie

La saison de pâturage s’achève : voilà l’occasion pour l’éleveur de s’intéresser au parasitisme des vaches et des génisses laitières. Philippe Camuset, vétérinaire et membre de la commission parasitologie de la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV), évoque les quatre parasites à cibler. 

Philippe Camuset, vétérinaire, dresse le bilan de la saison de pâturage :

« Cette année, le risque de parasitisme est particulièrement élevé car les températures ont oscillé entre 16 et 20°C, avec une humidité permanente. Conséquence : les parasites ne sont pas morts par exposition aux UV et se sont multipliés. Par ailleurs, la pousse continue de l’herbe a incité les animaux à en consommer. » 

4 parasites qui doivent attirer votre attention

Le risque de parasitisme se retrouve donc accru cette année. Philippe Camuset, qui est également membre de la commission parasitologie de la SNGTV, liste les quatre parasites majeurs :  les strongles gastro-intestinaux, la grande douve, le paramphistome ou encore la petite douve. Connaître leur présence dans l’animal aide l’éleveur à juger et anticiper sa stratégie de vermifugation.  

 

Strongles gastro-intestinaux (Ostertagia)

Les strongles gastro-intestinaux sont des parasites inévitables lors du pâturage. Depuis quelque temps, la méthode du dosage du pepsinogène sérique est utilisée pour quantifier leur présence. Connue depuis les années 1970, cette méthode s’ajoute à celle de la mesure de densité optique dans le lait. Une méthode qui fait aujourd’hui l’objet de recherches complémentaires car les résultats étaient biaisés dans les élevages bio ou bien ceux où la part d’herbe est importante, par exemple. 

Pour doser le taux de pepsinogène sérique, « il est conseillé d’effectuer une prise de sang, à la fin de la première année de pâturage, sur un lot de cinq animaux, un mois après la rentrée, détaille Philippe Camuset. Cet indicateur de charge parasitaire servira de bilan à l’éleveur. »

« Si des veaux sont trop infectés, cela montre deux choses : d’abord un traitement initial insuffisant et également une parcelle très infectée. Ainsi, avant la nouvelle saison de pâturage, il faudra réfléchir à une nouvelle stratégie de vermifugation. En revanche, si l’indicateur est vraiment faible, cela peut révéler un traitement préventif trop lourd », indique le vétérinaire.


 

L’article complet est à lire dans le numéro d’octobre de Cultivar Élevage



 

 


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