Un lait de qualité passe par un nettoyage de qualité

Un lait de qualité passe par un nettoyage de qualité. ©N.Tiers/Pixel6TM
Un bon nettoyage de la machine à traire passe d’abord par une bonne connaissance de la qualité de son eau puis par un nettoyage qui se réfléchit en six étapes. Et même si une grande partie du nettoyage est automatisée, quelques éléments sont à contrôler régulièrement.

Dans le cadre de ses conférences Grand angle lait, l’Institut de l’élevage est revenu sur l’importance du bon nettoyage des machines de traite. 
 
Pour obtenir un lait de qualité, le nettoyage est un paramètre à ne surtout pas négliger. La qualité à la fois microbiologique et chimique du lait passe par la qualité du nettoyage de la machine à traire. Cette dernière joue un rôle central dans l’ensemencement du lait cru par les différentes microflores.

« L’ensemencement de la machine à traire ne se fait pas forcément uniquement par les souillures visibles, explique Alice Hubert, chargée de projet à l’Institut de l’élevage. En effet, l’apport de microflores dans le lait se fait essentiellement de façon invisible sous forme de biofilms. »

Il s’agit de communautés de micro-organismes adhérentes à une surface et qui produit une matrice protectrice qui les enveloppe. Pour éviter que ces derniers deviennent trop nombreux, un bon nettoyage s’impose. 

6 paramètres à prendre en compte

Pour réaliser un bon nettoyage, il faut le faire avec TACT ! Entendez par là : Température, Action mécanique, Concentration, Temps de contact.

« En plus de ces quatre paramètres fondamentaux, il faut prêter une attention particulière à deux autres paramètres, le vecteur eau et la fréquence de lavage », indique Jean-Louis Poulet, chef de projet à l’Institut de l’élevage. 

La qualité de l’eau, un élément primordial 

Il est primordial de connaître et maîtriser la qualité de l’eau présente sur son exploitation. La concentration ne sera pas la même entre une eau douce et une eau dure. Sans une bonne qualité d’eau, il sera impossible d’effectuer un bon nettoyage. Concernant la fréquence de nettoyage, elle doit être systématique. Ce qui n’est pas forcément le cas dans 29 % des faits. 
Jean-Louis Poulet, est également revenu sur la question du nettoyage en place. Lors de sa conception, le chef de projet recommande de penser à un système simple, court avec le moins de raccords et d’éléments possibles.

ll rappelle aussi que « un automate se surveille mais il préférable d’assister à un lavage complet par semaine afin de voir si tous les cycles s’enchaînent bien. »

En plus de ce suivi, l’Idele conseille de changer les consommables comme recommandé afin que certains éléments, notamment en caoutchouc, ne s’altèrent pas. 

Penser à l’orifice calibré

Enfin, pour avoir une machine à traite étincelante, Jean-Louis Poulet conseil d’accorder une vigilance particulière à l’orifice calibré situé sur les griffes. Ce petit orifice d’une taille moyenne de 1 mm de diamètre a pour rôle de gérer la bonne circulation des fluides grâce à l’air.

« Un engorgement de l’orifice va engendrer une accumulation de salissures et la traite sera alors perturbée à cause de nombreuses variations de vide », détaille Jean-Louis Poulet. 

 
Pour répondre à toutes vos interrogations sur le sujet, l’Institut de l’élevage a travaillé sur des fiches et a également réalisé différentes vidéos. Des documents à retrouver ici.

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