Comme l’indique l’Institut du végétal : « En conditions normales d’alimentation hydrique, le rendement du maïs fourrage provient à parts égales de l’appareil végétatif et de l’épi. »
Faible teneur en amidon
Cette année, dans une très grande partie de l’Hexagone, la croissance des maïs a été altérée par un fort stress hydrique. Conséquences : les pertes en grains sont élevées et leur teneur en amidon peut parfois passer sous les 5%. De plus, le feuillage a été prématurément desséché.La bonne nouvelle vient des sucres solubles.
« Bien que desséchés, ces maïs, plus riches en sucres solubles, présentent une excellente digestibilité des tiges et des feuilles car la durée de végétation est courte (plantes ensilées « plus jeunes »), explique Arvalis. Par ailleurs, en raison d’un moindre effet de dilution de l’azote des plantes, la teneur en matières azotées totales du fourrage est plus élevée que celle d’un maïs en conditions normales. »
Une valeur énergétique stable
Lors d’un essai réalisé en 2015 sur les plateformes Arvalis de La Jaillière (44), de Jeu-les-Bois (36) et de Saint-Hilaire-en-Woëvre (55), la digestibilité du maïs fourrage en conditions de stress hydrique a été évaluée.« Cet essai a permis de mettre en évidence qu’il n’existait pas de lien entre la digestibilité de la matière organique hors amidon (dMOna) et la part de feuilles desséchées, expose Arvalis. De même, la valeur énergétique (UFL) des maïs desséchés n’a pas été significativement diminuée. »
