Une fauche précoce pour chercher de la qualité

L'andaineur porté de 6 m permet à Ludovic Callu de ramener 12 m d’herbe en un seul andain. Photo : Ludovic Callu

Afin d'obtenir un fourrage le plus riche possible, Ludovic Callu, éleveur laitier dans le Loir-et-Cher, cherche à récolter l’herbe à un stade le plus précoce possible.
 
Il y a quinze ans Ludovic Callu cherchait un prestataire capable de récolter de l'herbe à un stade précoce, sans conditionnement, et pour un coût « le plus faible possible ».

« Comme il n’y avait personne sur le secteur équipé pour ce type de prestation, j’ai fini par investir moi-même, et par réaliser des travaux en tant qu'ETA avec mon équipement pour intervenir chez des voisins, se souvient l'éleveur. J’ai donc acquis un groupe de fauche Pöttinger, qui se compose d’une faucheuse frontale de 3 m et d’une faucheuse latérale de 3,50 m, équipé d’une vis sans fin Crossflow qui me permet de regrouper les 6 m de fauches en un seul andain. Par la suite, je rassemble avec un andaineur porté de 6 m, qui me ramène 12 m d’herbe en un seul andain ! Enfin, je ramasse l’herbe avec une autochargeuse de 45 m3. Avec ce fonctionnement, je limite mes passages dans la parcelle, et je maintiens un coût faible. »

 

300 ha d'herbe par an


L'éleveur récolte ainsi environ 300 ha d’herbe tous les ans.
 

« Avec mon organisation, j’estime avoir le meilleur coût de récolte possible puisque, avec un niveau d’équipement moindre, je rassemble et ramasse 12 m d’herbe avec un minimum de passages. Si je prends l’exemple de l’andainage, grâce au pré-andainage effectué avec la vis sans fin CrossFlow sur ma faucheuse latérale, mon andaineur porté de 6 m me fait finalement le travail d’un andaineur quadrirotor de 12 m, qui ne m’aurait pas coûté 15000 euros à l’achat, mais plutôt autour de 60000 euros. Et grâce à cette technique, en rassemblant 12 m d’herbe dans un même andain, je peux me permettre de faucher tôt, une herbe riche mais avec un rendement assez faible, car je sais que l’andain sera suffisamment gros pour pouvoir passer avec l’autochargeuse par la suite, sans avoir à courir partout dans la parcelle pour la remplir. »


L'intégralité de l'article de Simon Billaud est à découvrir dans le numéro de mai - juin de Cultivar élevage


 

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