Une nouvelle usine d’alimentation animale chez Unéal

Une nouvelle usine d’alimentation animale chez Unéal. © Unéal
La coopérative Unéal, qui compte 2500 adhérents éleveurs, a inauguré sa nouvelle usine de production d’alimentation animale dans le Nord. 
 

Reconstruite durant deux ans sur le site de Neuville-sur-Escaut (59), où l’ancienne usine était hors service depuis un incendie en 2019, la nouvelle usine devrait produire jusqu’à 70000 tonnes d’aliments par an. 
 

« En bord de canal et adossé à un silo de céréales, l’usine de Neuville-sur-Escaut représente un outil stratégique pour pérenniser l’activité productions animales de la coopérative, localiser un maximum la production et maîtriser la chaîne d’approvisionnement à l’échelle régionale », déclare Armel Lesaffre, président du groupe Advitam et de la coopérative Unéal.

 

11 emplois sauvegardés 

La remise en route de cette usine intervient dans un contexte de marché mondial sous tension et va ainsi renforcer l’autonomie alimentaire d’Unéal à travers une filière 100% régionale. 
 

« La coopérative s’est fait accompagner par des spécialistes français et régionaux offrant un haut niveau de conformité et permettant de maintenir les 11 emplois de l’usine avec davantage de confort et de sécurité grâce à l’automatisation des tâches », indique Unéal. 

 
En plus d’augmenter sa productivité, le site va étendre sa gamme avec de nouveaux mélanges (mash) et de nouvelles moutures (broyage, bouchons, ou miettes). Ainsi, les aliments pourront convenir à la fois aux bovins, aux ovins, aux caprins et également aux volailles et aux porcs. 
 

Un process optimisé 

Pour valoriser au mieux cette production, Unéal a souhaité optimiser l’efficacité énergétique ainsi que l’intégration du site sur le territoire. 
En effet, l’usine étant adossée à un silo en bord de canal, les transports routiers seront limités tout en sachant qu’une péniche de 1000 tonnes équivaut à 37 camions en moins sur la route. 
De plus, « le process logistique est optimisé pour ne fabriquer que sur ordre de commande et le chargement vrac est automatisé de façon à réduire le gaspillage des ressources ». Enfin, la coopérative a décidé de remplacer la tôle de l’usine par un bardage double peau. Ainsi, le bâtiment se marie mieux avec le paysage et possède une meilleure isolation phonique et thermique. 

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