« Une nursery à moindre coût, qui nous permet de nombreux gains »

"Une nursery à moindre coût, qui nous permet de nombreux gains." ©S.Billaud/Média et Agriculture

Benjamin et Pierre Meilhoc sont éleveurs de montbéliardes sur la commune d’Ally, dans le Cantal. En 2016, ils ont décidé de déplacer leur nursery, jusqu’alors dans la stabulation des vaches, dans un tunnel isolé. Pour les exploitants, les gains sont nombreux : bien-être animal, santé, développement des génisses...
 

En 1998, lors de l’incendie de son bâtiment principal, Pierre Meilhoc a décidé de se séparer de son troupeau d’allaitantes, et de se concentrer sur les montbéliardes. Il refait alors construire un bâtiment en bois et une salle de traite, pour accompagner la montée en puissance de cette nouvelle production. À l’époque, la nursery se trouve dans un coin de ce bâtiment. 
 

Plus de problèmes de diarrhées 

En 2016, l’exploitant est rejoint par son fils, Benjamin. « En 2015, deux des tunnels qui servaient de stockage pour le fourrage et le matériel se sont écroulés à cause de la neige grasse, se remémore l’agriculteur. Une partie des tunnels étaient hors service mais nous avons pu récupérer environ la moitié des tubulaires. » Soucieux de ne rien perdre, Pierre et benjamin Meilhoc ont décidé d’étudier la possibilité de faire une nursery indépendante.

« Nous avons demandé à une société locale de nous faire un devis pour réaliser un bâtiment, avec une ventilation, de l’isolation et deux pignons en dur. Grâce à nos tubulaires de récupération, le projet s’élevait à 10 000 euros, installation comprise. »

C’est ainsi que, dès 2016, la nursery est mise en service. « Dès la première année, nous avons vu la différence, se souvient Benjamin Meilhoc. Il est évident qu’au niveau microbisme, ne plus avoir les jeunes dans le même bâtiment que celui des laitières, c’est bien mieux ! Nous avions régulièrement des problèmes de diarrhées chez les jeunes veaux en hiver, ce qui n’existe quasiment plus depuis la mise en service de la nursery. Les problèmes pulmonaires sont également moins nombreux. Désormais, il peut y avoir de temps en temps un veau malade, mais cela reste anecdotique, et nous pouvons le soigner nous-même, sans avoir à faire intervenir les vétérinaires. » 

Viser le bien-être animal 

Avant la mise en service de la nursery, les jeunes velles restaient souvent un mois et demi en niche individuelle, avant de rejoindre une case dans la stabulation des laitières.

« Désormais, les velles passent seulement 15 jours en niche individuelle, détaille Pierre Meilhoc. En effet, depuis 2019, nous avons investi dans une niche collective de cinq places, qui nous a coûté 3 300 euros. Les jeunes velles vont y passer trois semaines à un mois. Nous allons pouvoir commencer à leur faire manger de la paille, en plus de l’aliment démarrage. Et surtout, elles ne sont plus seules, nous avons tout de suite vu la différence. Pour le bien-être animal, il n’y a pas photo ! » 

 
Retrouvez l'article en intégralité dans Cultivar Élevage d'octobre n°729 : 

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