L’état sanitaire du cheptel laitier français progresse
Une tranche de paiement à la qualité sur ce critère représente environ 5 €/1000 l. De même, l’indicateur de guérison en période sèche progresse et le pourcentage de nouvelles infections en lactation diminue. En clair, c’est l’état sanitaire des cheptels qui s’améliore significativement et un retour concret aux éleveurs en matière de revenu qui en résulte. En revanche, même si ce niveau progresse, il n’est pas encore suffisant pour que la France soit sur le podium Européen en termes de qualité du lait.Deux travaux en cours
Des écarts entre régions encore trop importants ont été observé, c’est pourquoi les membres de la commission scientifique et technique de la FNPL, après une analyse des forces et faiblesses des outils de la filière ainsi que du conseil, ont souhaité pousser deux chantiers importants.Le premier consiste en la mise à disposition d’informations aux éleveurs afin de leur permettre de piloter plus finement leur troupeau. Il s’agit de rendre systématiques certaines analyses du lait et de les intégrer dans l’accord sur le paiement du lait qui sera à retravailler pour une homologation en 2022. La seconde est de retravailler collectivement les messages sur les préconisations techniques en matière de gestion des mammites.
