Une situation moins favorable pour l’élevage

La Commission de comptes de l’agriculture de la nation a dévoilé le 4 juillet les comptes provisoires de l’agriculture pour 2018. Ils confirment les estimations prévisionnelles des comptes publiées en décembre dernier. Au global, l’agriculture s’est mieux portée en 2018 : sur l’année, la valeur de la production de la branche agricole hors subventions sur les produits a augmenté de 5,7 % (après une hausse de 3,8 % en 2017), pour atteindre 76,4 milliards d’euros.
Mais l’embellie n’a pas profité à toutes les filières. La production végétale augmente de 10,3 % grâce à la hausse conjuguée des volumes et des prix, tandis que la valeur de la production animale fléchit de 0,9 %. La valeur de la production de bétail hors subventions diminue de 3,5 % en 2018. Au léger repli des volumes (- 0,2 %) s’ajoute un net recul des prix (- 3,2 %).
La production de gros bovins diminue en valeur de 1,1 %, suite à une baisse des volumes (- 1,2 %) dans un contexte de stabilité des prix.
La valeur de la production de veaux se redresse (+ 1,8 %) sous l’effet conjugué des volumes (+ 0,7 %) et des prix (+ 1,1 %).
 
Le prix du lait continue d’augmenter (+ 1,1%) après s’être fortement redressé en 2017 (+ 12,6%). Le volume du lait et des produits laitiers varie peu (- 0,3 %), notent les statisticiens.

Résultat net de la branche agricole par actif non salarié : +17%

Selon l’Insee, la valeur ajoutée brute (y compris les subventions) par actif progresse de 7 % entre 2017 et 2018 (après correction de l’inflation).
Le résultat net de la branche agricole par actif non-salarié c’est-à-dire la recette agricole de laquelle on déduit l’ensemble des charges (salaires, impôts, intérêts…), augmente de 17 % entre 2017 et 2018 (après correction de l’inflation).