« Une vraie opportunité pour les filières animales »

Le secteur de la nutrition animale fait part de son enthousiasme suite aux annonces détaillées de la stratégie protéines végétales. Photo : Happyculteur/Adobe stock
François Cholat, président du SNIA, se félicite des annonces du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, concernant le plan protéines végétales.

« Nous accueillons positivement la stratégie protéines végétales présentée ce matin [le 1er décembre] par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Notre intérêt collectif est bien de renforcer la dynamique des productions végétales françaises et de valoriser nos filières. C’est une véritable rampe de lancement », a déclaré François Cholat, président du SNIA, à l’occasion d’une conférence de presse qui a suivi les annonces du ministre.

 
Le ministère de l’Agriculture a confirmé ses engagements en faveur des protéines végétales en débloquant, dans un premier temps, une enveloppe de 100 millions d’euros afin de réduire la dépendance de la France envers les importations de soja, d’améliorer l’autonomie alimentaire des élevages – « cela passera notamment par l’amélioration de la ration de base » – et de développer l’offre de légumes secs à destination de l’alimentation humaine.

« Nous avons participé à l’élaboration de ce plan. Nous avons été entendus et écoutés. C’est une vraie opportunité pour les filières animales. »

François Cholat note que « la stratégie est ambitieuse, mais il faudra du temps pour la déployer ».

Un secteur engagé

La production française couvre aujourd’hui 60% des besoins en matières premières riches en protéines, elle fait mieux que la moyenne européenne (40%), qui a tendance à diminuer.

« Il est impératif d’avoir une approche territoriale et compétitive dans la stratégie protéines végétales françaises, de renforcer les filières locales souvent plus coûteuses pour ne pas les fragiliser au profit d’importations, commente François Cholat, qui rappelle l’investissement du secteur de la nutrition animale dans la durabilité de ses approvisionnements. Le développement des protéines végétales en France y contribuera sans aucun doute. »

 
La nutrition animale a déjà déposé plusieurs projets dans le cadre du plan de relance. Contractualisation avec les producteurs de matières premières, valorisation des protéagineux cultivés, soutien au développement d’outils de transformation, de stockage et recherches variétales sont autant de thématiques travaillées aujourd’hui. Les clés du succès du plan Protéines Végétales selon François Cholat :
 

« Investir dans de nouvelles variétés et de nouvelles techniques de production, développer des outils industriels adaptés à de nouvelles sources de protéines et construire des filières économiquement viables.  J’ai particulièrement confiance en l’élevage français, en sa capacité à s’adapter et à utiliser tous les moyens mis à sa disposition. Les entreprises de la nutrition animale sont là pour conseiller et accompagner les éleveurs ».

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