Union Bovinéo : les éleveurs de Géo et GPVB-Cavac votent finalement pour la fusion

En juin 2013 à La Ferrière en Vendée, Mathieu Staub (directeur), Mickaël Bazantay (président) et Guy Merieau (vice-président) présentaient l'union Bovinéo. Photo : Nathalie Tiers/Pixel Image
Le 20 décembre 2013, à l'occasion de l'assemblée générale de la coopérative vendéenne Cavac, la fusion entre Géo (Groupement des éleveurs de l'Ouest) et le GPVB (Groupement des producteurs de viande bovine de la Cavac) devrait être définitivement validée.
En effet, les AG de Géo et du GPVB du 6 décembre dernier ont voté ce projet à plus de 90% chacune. Le nouvel ensemble, qui deviendra le nouveau groupement bovin de Cavac, conservera le nom de Bovinéo dévoilé lors de la création de l'Union Géo-GPVB le 1er juillet 2013.

L'ambition de la nouvelle structure est d'être un acteur incontournable de la viande bovine dans l'Ouest vis-à-vis des outils d'abattage; un acteur parmi les cinq premiers nationaux.
Bovinéo, qui regroupe 2 500 éleveurs en Vendée et dans les quatre départements limitrophes, commercialisera 130 000 animaux dont 85 000 finis. Elle devrait réaliser 185 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 79 salariés basés en Vendée.

Nous ne pouvons pas nous passer des abattoirs, et ils ne peuvent pas se passer de nous, estime Mickaël Bazantay, président de Bovinéo. Nous souhaitons un équilibre dans les relations commerciales avec l’aval de la filière.

Les résultats doivent être confirmés, avance de son côté Mathieu Staub, directeur de Bovinéo. Mais depuis juillet, nous avons déjà constaté une hausse de 10% des volumes vendus par rapport à la somme des volumes de Géo et du GPVB.

"Les mentalités évoluent"

Outre la sécurisation des exploitations actuelles, Bovinéo compte développer la production de viande bovine. 700 places de jeunes bovins ont été créées depuis juillet; l'objectif est de 3000 places supplémentaires d'ici à 3 ans, et autant en vaches allaitantes. La mise en place d'une caisse de régulation permet, depuis début novembre, une plus-value de 0,10 euros/kg pour soutenir le cours des jeunes bovins.

Bovinéo est également attendue sur les vaches de réforme issues du troupeau laitier (environ 20% des volumes). La demande sur ces animaux par les outils d’abattage et les industriels serait très forte, en raison de la compétitivité des prix de cette matière première. La nouvelle structure compte donc mettre un "coup d’accélérateur" en termes de politique commerciale sur les animaux laitiers afin de prendre des parts de marché.

L’activité bovins maigres est elle aussi jugée stratégique, car des marchés s’ouvrent à l’export.

Nous sommes sur la voie de la réussite, confie Mathieu Staub. Les salariés, qui ont longtemps travaillé en concurrence, arrivent à travailler ensemble. Les élus ont toujours trouvé des convergences dans l'intérêt du projet global. Désormais, la dimension économique pèse fortement. Je crois que les mentalités évoluent et permettent ce type de restructuration. Les camions de Géo et GPVB se croisant dans les villages ont été un déclencheur du projet Bovinéo. Le transport, c'est du concret en termes de rationalisation des outils.

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