Le stade de maturité de la culture est primordial pour récolter le maïs fourrage car il en va de la qualité et de la conservation de l’ensilage. Trois à quatre semaines après la sortie des soies (stade repère de la floraison) l’observation des grains dans les parcelles permet encore d’affiner la date optimale de récolte.
Dans un contexte de déficit hydrique déjà marqué dans certaines régions, la pousse cumulée d’herbe a connu un ralentissement notable (-10 points par rapport à la référence sur la même période) sur le mois de juillet 2020.
Avec le changement climatique, les périodes chaudes et sèches se multiplient, en particulier durant la période de culture du maïs. Son cycle est plus rapide et dicte des ensilages plus précoces. L’idéal est de réajuster sa date de récolte en cours de cycle, afin de viser un taux de matière sèche optimum.
Arvalis – Institut du végétal vient de diffuser sa seconde carte des dates prévisionnelles de début des récoltes de maïs fourrage. Après celle qui a été diffusée il y a deux semaines elle ajuste, par région, la période possible de début de récolte pour un scénario climatique à venir normal.
La crise sanitaire a forcé les organisateurs du à annuler l’édition 2020 du Salon de l’herbe et des fourrages initialement prévue les 27 et 28 mai à Poussay (88). Ce dernier, qui attire plus de 35 000 visiteurs sur 40 hectares d’exposition et de démonstration, donne rendez-vous aux professionnels de la filière les 2 et 3 juin 2021 à Nouvoitou (35).
Arvalis - Institut du végétal diffuse une première carte des dates prévisionnelles de début des récoltes de maïs fourrage établie le 9 juillet 2020. Elle précise, par région, la période possible de début des chantiers de récolte pour les scénarios climatiques les plus favorables.
La date de floraison du maïs, c’est le jour où la moitié des plantes ont des soies visibles à l’aisselle des feuilles. Connaître la date de floraison permet d’anticiper celle de la récolte du maïs fourrage pour optimiser la qualité des ensilages. Arvalis-Institut du végétal rappelle l'importance de bien noter la date de floraison pour ne pas risquer de récolter le maïs fourrage à surmaturité.
À part la façade atlantique, peu de régions échapperont à la sécheresse estivale de 2020, les éleveurs vont donc devoir s’adapter. Le Gnis donne quelques consignes.
En préambule du deuxième webinaire proposé par le Salon de l’herbe et des fourrages, Patrice Pierre, responsable de projet à l’Institut de l’élevage au service fourrages et pastoralisme, a rappelé les cinq grands facteurs qui peuvent impacter l’implantation des prairies.