Alors que les négociations commerciales annuelles vont bientôt toucher à leur fin, politiques et producteurs restent mobilisés pour faire respecter la loi Egalim.
La FNPL appelle à « rattraper le retard et à poursuivre le travail sur le prix du lait ». Malgré une amélioration du prix du lait en 2019, « en 2020, le compte n’y est toujours pas ».
Après l'indicateur de valorisation beurre/poudre et celui prenant en compte le prix de revient des producteurs de lait pour le marché intérieur, la FNPL travaille désormais à l'élaboration d'un nouvel indicateur de valorisation du prix du lait à l'export.
Alors que l'état de sécheresse persiste en ce début du mois d'août, la FNPL demande à l’Union européenne de permettre à l’ensemble de la profession agricole de pouvoir valoriser, en période de sécheresse, les jachères dès lors qu’elles sont destinées à l’alimentation des troupeaux.
« L’encadrement des promotions – dispositif essentiel dans la loi EGAlim – traité dans le projet de loi relatif à certaines dispositions liées à la crise sanitaire, vient d’être fragilisé en commission mixte paritaire, de façon inacceptable », protestent la FNSEA et les JA dans un communiqué conjoint du 3 juin.
De l'amont à l'aval, l'ensemble de la fllière laitière se mobilise pour éviter le gaspillage de plusieurs tonnes de fromages AOP-IGP, fermiers et de pays. Le collectif Soutenons nos fromages, nos terroirs et nos producteurs a vu le jour à l'initiative du Cnaol, de la FNPL, de la FNO, et de la FNEC
La FNPL appelle les industriels et les distributeurs à respecter la loi EGalim sur le paiement du prix du lait. « L'état d'urgence sanitaire n'est pas la fin de l'État de droit et des EGA. »
Comme l’a rappelé l’Idele, depuis les mesures de confinement prises par le Gouvernement, les attitudes des consommateurs ont changé. En effet, ces derniers se dirigent davantage vers des produits basiques, délaissant les produits à la coupe comme les fromages à haute valeur ajoutée.
Malheureusement pour la filière laitière, la crise sanitaire liée au Covid-19 arrive au même moment que le pic de production laitier annuel dû à la mise à l’herbe des troupeaux. « La FNPL considère que les éleveurs, premiers acteurs de la filière, doivent prendre part à l’effort collectif pour lisser les volumes de lait dus à ce pic printanier afin de ne pas pénaliser l’ensemble de la filière. »
Quels sont les opérateurs, les coopératives et les distributeurs qui jouent le jeu de la répartition de la valeur promise aux éleveurs par la loi EGalim ? Pour le savoir, la Fédération nationale des producteurs de lait (FFNPL) a entrepris un travail de relevé des prix effectivement pratiqués auprès des éleveurs et en magasin.