L’année atypique, chaude et sèche, a compliqué la production de fourrages. Les régions ayant été diversement impactées, la gestion à l’automne reste difficile dans certains secteurs.
D’après le Gnis, il est parfois difficile de se rendre compte de ce que le progrès génétique apporte concrètement. Aussi, l’interprofession tient à rappeler quelques résultats.
En France, les systèmes d’élevages bovins et, par conséquent, les systèmes d’alimentation des bovins, sont très variés. Cela étant dit, la quasi-totalité des exploitations bovines s’appuient, pour l’alimentation de leur troupeau, sur des fourrages pour l’essentiel autoproduits sur l’exploitation.
Grâce à une progression de 12% des surfaces entre 2016 et 2017, le cap des 100 000 hectares en bio a été franchi en Bretagne au cours de l'année 2017, selon les données de l'Observatoire régional de la production bio géré par la Frab.
Les expérimentations menées à l'Inra de Lusignan depuis une dizaine d'années montrent l'intérêt de diversifier les fourrages pour sécuriser le système fourrager des exploitations laitières, particulièrement en période estivale. Les résultats ont été présentés lors des Journées de printemps de l'AFPF, en mars dernier.
Pour une utilisation optimale de son additif microbiologique Silo-King® Dry, s’appliquant directement sur le fourrage au moment du pressage, Jouffray-Drilaud optimise le procédé d’application.
Alors que les betteraves fourragères sont habituellement conservées fraîches, en tas, la société Ecopsi propose un nouveau mode de conservation : les betteraves sont broyées, pressées et ensilées.
Le Gaec Uhalte-Borda élève un troupeau de brebis laitières de race manex têtes noires à Laguinge-Restoue, un petit village souletin des Pyrénées-Atlantiques (64). Dans le cadre du Concours prairies organisé chaque année par le Gnis, Marion Mercadal et Maider Zamponi, deux étudiantes en BTS au Legta Hector Serres dans les Landes, ont réfléchi à une solution pour améliorer les rendements…
LG Semences a lancé, à l'occasion du Space 2016, Ration gagnante, une nouvelle approche de l'alimentation animale basée sur la complémentarité du maïs et des fourragères prairiales et sur la couverture des apports journaliers recommandés (AJR), au profit de la rentabilité des exploitations.
Opter pour la luzerne fourragère en complément du maïs ensilage permet de sécuriser l’apport de fourrages, à condition de la récolter au bon stade. C’est le propos de la conférence organisée par la CAL Élevage lors des visites d’essais Damier vert les 11 et 12 juin près de Nancy.