D’après Jérôme Pavie, responsable du service fourrage et pastoralisme de l’Institut de l’élevage, optimiser et diversifier la production fourragère améliorent l’autonomie alimentaire des systèmes en polyculture-élevage.
Avec les sécheresses de plus en plus présentes en été, sur des durées de plus en plus longues, bien valoriser l’herbe d’automne devient une obligation pour réussir à conserver des stocks suffisants pour passer l’hiver. Tour d’horizon des pratiques à mettre en place avec Amélie Boulanger, conseillère herbe et fourrage à la chambre d’agriculture de Meurthe-et-Moselle.
Douze essais menés entre 2009 et 2015 ont montré l’intérêt d’ajouter de l’herbe dans les rations sèches d’engraissement des jeunes bovins. Les croissances restent bonnes tout en économisant des achats.
À l’occasion du Space, la société Dussau-Distribution et son bureau d’études Inateco ont présenté, en avant-première, un nouveau concept de système de distribution : Cœur éco paille et fourrage.
Les foins vont bientôt débuter, gare aux échauffements des bottes pressées trop humides ! Un phénomène qui dégrade la valeur alimentaire du fourrage et peut, dans les cas extrêmes, conduire à un incendie.
C’est un projet de rapprochement commencé il y a deux ans qui aboutit aujourd’hui. Terrena Semences et Jouffray Drillaud, dont les activités sont complémentaires, fusionnent et deviennent Cérience.
L’année atypique, chaude et sèche, a compliqué la production de fourrages. Les régions ayant été diversement impactées, la gestion à l’automne reste difficile dans certains secteurs.
D’après le Gnis, il est parfois difficile de se rendre compte de ce que le progrès génétique apporte concrètement. Aussi, l’interprofession tient à rappeler quelques résultats.
En France, les systèmes d’élevages bovins et, par conséquent, les systèmes d’alimentation des bovins, sont très variés. Cela étant dit, la quasi-totalité des exploitations bovines s’appuient, pour l’alimentation de leur troupeau, sur des fourrages pour l’essentiel autoproduits sur l’exploitation.