L’érosion de la variabilité génétique consécutive à la sélection fragilise les races laitières. Or, dans ce domaine, les stratégies collectives ne s’articulent pas facilement avec les choix individuels…Parmi les mammifères terrestres, les bovins domestiques, et les races laitières en particulier, occupent une place à part au regard de la variabilité génétique.
Les vaches laitières sont déjà très efficientes, mais il reste possible d’améliorer cette efficience à l’échelle de l’animal et du troupeau. Plusieurs leviers sont à l’étude.
Entre l’auroch sauvage dont on estime la taille au garrot (des mâles) à deux mètres, et la vache Dexter, tout juste 1 mètre au garrot, la stature des bovins a évolué sous l’effet de la génétique et de l’environnement.
Depuis vingt ans, les éleveurs laitiers disposent d’outils génétiques pouvant aider à la maîtrise des cellules et des mammites cliniques. La sélection d’animaux résistants aux infections mammaires a démarré avec la mise en place de l’index cellules, basé sur les comptages de cellules somatiques.
Dès le mois d’août 2016, un index «Acétonémie» et un index de synthèse «Santé» seront disponibles pour les éleveurs en races prim’holstein, pie rouge et normande.
Gènes diffusion continue sur sa lancée ! La coopérative l’a annoncé lors de son assemblée générale le 23 juin : malgré les difficultés en lait et en viande, elle continuera à étendre son périmètre et à proposer de nouveaux services et caractères de sélection.
Si le Kazakhstan est plus connu pour ses ressources énergétiques que pour son potentiel agricole, il se place aujourd’hui au 6e rang des exportateurs de céréales et connaît également une croissance de sa production laitière. Pour atteindre au plus vite l’autonomie alimentaire, le pays cherche à se doter d’outils de sélection innovants.
Amélis, Génoé, Urcéo : les trois entreprises de génétique animale qui constituent l'union Evolution depuis le 1er janvier 2013, ont tenu leurs assemblées générales ensemble le 28 mai à Rennes.