Les résultats de cinq ans d’essais menés par Cérience confirment l’intérêt d’implanter des dérobées associant graminées et légumineuses, pour améliorer l'autonomie protéique, sans détériorer la productivité.
Le volet élevage de Cap Protéines, projet national qui vise à développer l'autonomie protéique française, se dote d'un site Web : cap-proteines-elevage.fr
L'azote est certes indispensable, mais à raisonner. Pour les prairies, définir la bonne dose sous forme minérale ne se résume pas à compenser les exportations. Bon nombre de critères sont à prendre en compte pour ne pas sur-fertiliser.
« La diversité botanique des prairies permanentes a un effet positif sur les teneurs en acides gras insaturés du lait. » C’est ce que soutiennent Daniel Leconte et François Launay du Domaine expérimental Inra du Pin-au-Haras en Normandie.
La rémunération des quelque 90 000 éleveurs allaitants français est dépendante des prix du maigre et du gras mais aussi des coûts alimentaires, qui n’ont cessé d’augmenter depuis dix ans.
Les prairies multi-espèces, composées au minimum de trois espèces de graminées ou légumineuses, devraient se développer à l'avenir dans les exploitations d'élevage.