Le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, est intervenu en conclusion de l’assemblée générale de la FNPL ce jeudi 22 avril. Il est revenu sur plusieurs sujets dont la loi Egalim.
Le 25 mars, l’ancien PDG de Système U, Serge Papin, a remis son rapport à Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, et à Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie.
Alors que les négociations commerciales annuelles vont bientôt toucher à leur fin, politiques et producteurs restent mobilisés pour faire respecter la loi Egalim.
Alors que les négociations commerciales annuelles battent leur plein et doivent être conclues d’ici le 1er mars, le Comité de suivi des relations commerciales qui a réuni, le 29 janvier, tous les maillons de la chaîne agroalimentaire, a fait émerger d’« importantes divergences » dans l’analyse de la situation par les transformateurs et les distributeurs
La FNPL appelle les industriels et les distributeurs à respecter la loi EGalim sur le paiement du prix du lait. « L'état d'urgence sanitaire n'est pas la fin de l'État de droit et des EGA. »
Dans un panorama de facteurs plutôt négatifs pour la production laitière en 2019, le prix du lait payé au producteur a connu une évolution haussière tout au long de l’année, indique FranceAgriMer dans son bilan 2019 des marchés des produits laitiers, carnés et avicoles publié en février.
Quels sont les opérateurs, les coopératives et les distributeurs qui jouent le jeu de la répartition de la valeur promise aux éleveurs par la loi EGalim ? Pour le savoir, la Fédération nationale des producteurs de lait (FFNPL) a entrepris un travail de relevé des prix effectivement pratiqués auprès des éleveurs et en magasin.
L’enseigne Lidl France a annoncé s’engager à augmenter le prix du lait à 355 €/1 000 l prix de base PGC, soit 370 €/1 000 l toutes primes confondues sur les produits de marque nationale du Groupe Lactalis.