Les laboratoires sarthois Biodevas, spécialisés dans la formulation et la fabrication de solutions phytogéniques en agriculture, l’Inrae et la coopérative laitière Sodiaal ont officiellement présenté, le 28 octobre, Neolac, un programme de recherche et développement pour réduire l'impact économique, sanitaire et écologique des principales pathologies d'élevage de la filière laitière.
À combien estimez-vous la perte économique d’une mammite ? L’École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) et l’Inrae se sont penchés sur la question. Touchant plus de 40 % des vaches en production, cette maladie génère des impacts multiples, du stress pour l’éleveur, des réformes subies et des pertes économiques importantes.
Depuis vingt ans, les éleveurs laitiers disposent d’outils génétiques pouvant aider à la maîtrise des cellules et des mammites cliniques. La sélection d’animaux résistants aux infections mammaires a démarré avec la mise en place de l’index cellules, basé sur les comptages de cellules somatiques.
« Une lactation réussie repose sur une bonne gestion de la période de transition de 90 jours: du début du tarissement à la fin du premier mois de lactation », souligne Flore Suter, chef de produit filière lait chez Elanco. Durant cette période des 90 jours clés, toutes les vaches laitières doivent faire face à deux syndromes principaux qui ont des conséquences sur leur santé et leur bien-être, en particulier dans le premier mois de lactation.