En cette semaine de l’agriculture, où la souveraineté alimentaire est au cœur de tous les débats, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) souhaite « casser les contrevérités ».
Le 13 avril, les laiteries H. Triballat Rians ont présenté leur démarche « laiterie familiale engagée », pour « le développement de pratiques durables : du champ à l’assiette ».
Les vaches laitières sont déjà très efficientes, mais il reste possible d’améliorer cette efficience à l’échelle de l’animal et du troupeau. Plusieurs leviers sont à l’étude.
Dans le cadre du cycle de conférence Grand angle lait, Amélie Fischer, chef de projets à l’Institut de l’élevage, a fait le point sur trois idées reçues concernant l’efficience alimentaire des vaches laitières.
Même si la collecte laitière française a terminé l’année 2020 en retrait par rapport à 2019, elle reste dans son ensemble stable.
Dans son dernier rapport, l’Idele met en évidence la baisse de la production de lait français au 4e trimestre 2020.
La maîtrise de la régulation de la calcémie au vêlage réside dans une alimentation précise des vaches taries : notamment une maîtrise des apports de calcium, de phosphore et de magnésium et de l’équilibre acido-basique des rations (BACA).
Dans son point hebdomadaire, l’Institut de l’élevage revient sur les dernières tendances de la collecte laitière et notamment sur l’impact du confinement pour les marchés laitiers.
La FNPL appelle les industriels et les distributeurs à respecter la loi EGalim sur le paiement du prix du lait. « L'état d'urgence sanitaire n'est pas la fin de l'État de droit et des EGA. »
Olivier Sourdin est éleveur de vaches laitières en Ile-et-Vilaine. Cet agriculteur conduit sur 52 hectares son troupeau de 55 prim’holstein en agriculture biologique et produit 310 000 litres à l’année.