L'organisation professionnelle des métiers de la nutrition animale met en avant des solutions pour la décarbonation mais réclame aussi une stratégie nationale visant à préserver l'élevage. Faute de quoi, les importations, en hausse dans la consommation de viande, ne feront qu'accroître les risques en matière de souveraineté alimentaire – et d'environnement.
Le Syndicat national de l'industrie de l'alimentation animale (Snia) a tenu sa conférence de rentrée et a réalisé un point sur la conjoncture actuelle qui affecte à la fois les fabricants d’aliments pour animaux et, par conséquent, les éleveurs.
Les fabricants français d’aliments pour animaux d’élevage (SNIA et la Coopération agricole nutrition animale) ont signé un manifeste qui concrétise leurs engagements pour garantir, au plus tard en 2025, un approvisionnement en protéines végétales non déforestant.
François Cholat, président du SNIA, se félicite des annonces du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, concernant le plan protéines végétales.
La moitié de la production française de céréales est valorisée par l’élevage. Pendant la crise sanitaire, les entreprises de fabrication d’alimentation animale ont dû s’adapter pour répondre à la demande.
Depuis le début du confinement, les entreprises de nutrition animale s’organisent au quotidien pour assurer la continuité de l’approvisionnement des élevages.
Les attaques envers l’élevage français ne cessent de se faire plus fréquentes, plus violentes. Elles fragilisent tout un volet de l’économie française et l’ambition de « Produire en France ».
Nourrir les cheptels de France avec des aliments de qualité pour mieux nourrir les hommes est une des missions de l’industrie de la nutrition animale. Située au carrefour des différentes productions agricoles, l’industrie de la nutrition animale travaille étroitement avec les filières situées à son amont, mais aussi à son aval, pour toujours mieux répondre aux attentes des consommateurs.