Le tarissement se définit comme l’arrêt de la sécrétion de lait. Cette période, qui peut être vue comme improductive, est aussi celle la préparation de la lactation suivante et la dernière ligne droite de l’évolution du veau avant la naissance.
La maîtrise de la régulation de la calcémie au vêlage réside dans une alimentation précise des vaches taries : notamment une maîtrise des apports de calcium, de phosphore et de magnésium et de l’équilibre acido-basique des rations (BACA).
« Le tarissement de la vache laitière doit faire l’objet d’une attention particulière. Les enjeux sont multiples : soigner et reposer la mamelle, préparer la lactation à venir ainsi que la future reproduction. Quels que soient la race, l’environnement et la saison, les objectifs sont toujours les mêmes », introduit Jérôme Larcelet, expert nutrition chez Seenorest.
La filière laitière étant chamboulée par les conséquences de la pandémie du Covid-19, la FNPL et le Cniel demandent aux éleveurs de diminuer leur volume de production.
Nouvel antibiotique, nouvelle méthode de diagnostic et nouvelle utilisation d’antibiogramme, Bayer a annoncé son investissement dans le traitement sélectif au tarissement. Ce qui contribuerait potentiellement à éviter un traitement antibiotique à 750 000 vaches en France.
« Une lactation réussie repose sur une bonne gestion de la période de transition de 90 jours: du début du tarissement à la fin du premier mois de lactation », souligne Flore Suter, chef de produit filière lait chez Elanco. Durant cette période des 90 jours clés, toutes les vaches laitières doivent faire face à deux syndromes principaux qui ont des conséquences sur leur santé et leur bien-être, en particulier dans le premier mois de lactation.
Douze entreprises de conseil en élevage, membres de France conseil élevage, proposeront début 2016 le nouveau service Bioteck lait tarissement, qui permet de sécuriser un tarissement sélectif des quartiers de la mamelle, tout en réduisant l'utilisation d'antibiotiques au tarissement.