La vague de froid qui traverse la France depuis quelques jours est certainement une aubaine pour les céréaliers qui n’avaient pas semer les blés en fin d’année à cause d’une pluviométrie excessive à certains endroits.
Avant les premières gelées hivernales, au-delà des cultures, il faut penser à protéger le matériel, comme l’hivernage du pulvérisateur ou des pneumatiques.
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Si le gel d’hiver n’a pas d’impact sur les cultures arboricoles et viticoles, le gel de printemps, lui, peut être fatal. Dans ce contexte de changement climatique, le risque de gel tardif est de plus en plus prégnant. L’arboriculture et la viticulture en avaient lourdement fait les frais en avril 2021.
Si, en 2021, certains arboriculteurs avaient tout perdu, en 2022, ils étaient mieux préparés et surtout mieux équipés. Pour assurer une protection des cultures optimales, des équipements antigel existent.
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Serge Zaka, agroclimatologue, apporte son expertise sur le risque de gel et aide les agriculteurs à prendre les (bonnes) décisions. En 2022, il avait donné des alertes sérieuses, douze jours avant la période de gel printanier.
L'agroclimatologue estime, par ailleurs, que les risques de gel printanier vont augmenter d’ici 2050. D’une région à l’autre, les équipements antigel les plus adaptés ne seront pas les mêmes. Et parfois impossible à rentabiliser.
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