« Sur 107 livreurs de colza, 77 ont répondu, et 50 sont éligibles à la prime, indique Luc Dumesnil directeur général du négoce éponyme. Les deux leviers qui permettent d’acquérir rapidement des bonis sont les semis sous couverts et le non-labour. Or, en 2020, 30 % de la sole des clients de Dumesnil en colza étaient semées avec des plantes compagnes. » À noter que pour être durable, le colza ne doit pas être implanté sur une parcelle où une ancienne prairie a été retournée.
Grâce à cette incitation financière, le négoce Dumesnil espère redonner goût aux agriculteurs pour semer du colza, culture qui entre en concurrence dans la zone de ce négoce avec le lin textile, les betteraves et les pommes de terre. Pour les semis 2020, la surface a augmenté de 20 %. Le calcul des émissions de GES sera réalisé pour tous les producteurs, en espérant que nombre d’entre eux reçoivent la prime.…
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