Too Good To Go : un pacte pour réduire le gaspillage alimentaire

Guillaume Garot, Lucie Basch et Brune Poirson, lors de la signature du pacte Too Good To Go, le 28 janvier 2020. CP : DR.
Le pacte Too Good To Go vient de voir le jour ! Il s’agit d’un accord portant sur les dates de consommation afin de réduire le gaspillage alimentaire lié à ces dernières. 

Trente-huit acteurs de la filière alimentaire, comprenant des industriels, des distributeurs, des fédérations et des associations de consommateurs et de protection de l’environnement, en sont signataires. Soutenu également par les ministères de la Transition écologique ainsi que de l’Agriculture et de l’Alimentation, son objectif est que les acteurs de la chaîne alimentaire le signent et s'engagent pour réduire le gaspillage alimentaire à leur tour. 
Initié par le mouvement leader de lutte contre le gaspillage alimentaire Too Good To Go, le comité́ de pilotage sur les dates de consommation compte seize organisations partenaires allant des producteurs aux consommateurs.

« Notre livre blanc sur les dates de péremption nous a permis de réunir les faits nécessaires pour lancer l’alerte. Too Good To Go a ensuite joué un rôle de fédérateur pour rassembler les acteurs de la chaîne alimentaire et de la société civile afin de travailler à des solutions concrètes pour réduire le gaspillage alimentaire dû aux dates », affirme Lucie Basch, présidente de Too Good To Go.  

Différencier DLC et DDM

Ainsi, dix engagements co-construits, reposant sur quatre piliers d’action, ont été définis.
Le premier consiste à éduquer et à sensibiliser l’ensemble des publics. Des producteurs aux collaborateurs des entreprises agroalimentaires jusqu’aux consommateurs. Cela passe notamment par une campagne de communication nationale ou par la mise en place de rayons anti-gaspi en magasin.
Le deuxième veut clarifier la différence entre date limite de consommation (DLC) et date de durabilité minimale (DDM) auprès des consommateurs,  ​par le biais de ​l’apposition de pictogrammes visuels permettant la différenciation immédiate entre DLC et DDM, par exemple. 
Ensuite, les organisations veulent optimiser la valorisation des produits exclus des circuits de vente ​par la mise en place d’une cartographie commune des acteurs anti-gaspi par territoire et en améliorant le suivi des stocks tout au long de la chaîne d’approvisionnement, afin d’éviter le gaspillage alimentaire. 
Enfin, une collaboration entre acteurs du secteur afin d’harmoniser les bonnes pratiques et d'optimiser les flux de distribution est attendue. Le but est d’assurer la cohérence entre les dates de consommation d’une même référence produit ou de substituer les DLC par des DDM, quand cela est possible. 

« Le travail des seize partenaires du comité de pilotage a permis la construction de ces dix engagements. Ces derniers constituent un plan d’action ambitieux et mesurable pour tous les acteurs de la chaîne alimentaire qui décident de signer et de s’engager contre le gaspillage alimentaire. Le pacte sur les dates de consommation est l’opportunité pour des entités habituellement en forte concurrence de collaborer et d’échanger pour, ensemble, faire mieux », conclut Lucie Basch. 

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