En matière de sélection du cheptel laitier, l’une des avancées les plus marquantes de ces dernières années réside dans la possibilité d’identifier et de tracer des gènes d’intérêt : c’est le cas en particulier pour ceux responsables d’anomalies, tels que le SHGC, la mithocondropathie, et dernièrement, le milca.
La démocratisation des analyses génétiques a ouvert la voie à une sélection plus précise des animaux, concourant d’abord à l’amélioration des performances zootechniques (potentiel laitier, taux, qualités morphologiques…). Mais cette approche permet aussi de dépister les animaux porteurs d’anomalies génétiques. Ainsi, dès 2011, et avant de connaître le mode d’action de la mutation responsable du syndrome d’hypoplasie généralisée capréoliforme (SHGC), un test par génotypage sur puce à ADN avait été mis au point, permettant le dépistage de la mutation…
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