>>> Les faits : L’absence de précipitations efficaces a dégradé la situation et n’a pas permis de recharger efficacement les nappes phréatiques.
>>> Le chiffre : Les niveaux des nappes phréatiques restent sous les normales, avec 80 % des niveaux modérément bas à très bas.
>>> La cause : La recharge hivernale reste déficitaire. « Les pluies infiltrées durant l’automne sont très insuffisantes pour compenser les déficits accumulés durant l’année 2022 et améliorer durablement l’état des nappes… La plupart des secteurs affichent des niveaux nettement inférieurs à ceux de février de l’année dernière », précise le BRGM.
>>> Tendances : Le BRGM estime que pour le mois de mars et jusqu’à la reprise de la végétation, l’évolution des tendances dépendra essentiellement de la pluviométrie. Si elle est suffisante, la recharge pourrait reprendre et la situation pourrait s’améliorer. En revanche, si les précipitations sont insuffisantes, « la vidange pourrait se poursuivre sur les nappes réactives et se généraliser sur les nappes inertielles, l’état des nappes continuerait de se dégrader ».
Quelques nappes présentent tout de même des situations favorables :
- Nappe inertielle de la craie du bassin ArtoisPicardie
- Nappe des calcaires jurassiques du Bessin
- Nappes alluviales de l’Adour et du Gave de Pau