Profiter du couvert végétal pour détruire les vivaces

Selon l’espèce, les vivaces peuvent aussi être gérées durant l’interculture. Crédit: Janusz Lipiński/Adobe Stock

Les vivaces représentent elles aussi un fléau dans les couverts et les cultures. Idéalement, leur gestion s’effectue dans la culture précédent l’interculture, excepté pour les chardons, qui se gèrent d’avril à septembre.

Si les vivaces sont détruites chimiquement, il convient d’être vigilant quant à l’utilisation de certaines matières actives (metsulfuron, par exemple), dont la rémanence peut pénaliser le couvert implanté ensuite. Autorisées, les solutions chimiques à base de dicamba ou de 2,4D sont efficaces à condition qu’elles soient appliquées lorsque la vivace développe des feuilles et qu’elle commence à faire ses réserves. Seules les graminées du couvert vont tolérer ces herbicides, diminuant ainsi la diversité du couvert.

En cas de présence de rumex ou de chardons dans l’interculture, un broyage est recommandé. En manque de réserves, ces vivaces vont petit à petit s’épuiser et les populations diminuer. Pour répondre à la réglementation, cette technique nécessite que les espèces du couvert puissent se régénérer après le passage du broyeur. Dans ce cas, la vesce velue est très bien adaptée.

En cas de canicule ou d’absence de pluie, il convient de décaler l’implantation du couvert et de travailler le sol pour limiter l’infestation des plantes vivaces. "L’utilisation d’un outil à dents reste le plus efficace, indique Paul Robert, directeur de Novalis Terra. Il favorise la remontée des rhizomes en surface qui vont se dessécher au soleil. À l’inverse, un travail superficiel et l’utilisation d’un déchaumeur à disques sont à proscrire."

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