Le porte-greffe, un des leviers face au réchauffement climatique

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Élisa Marguerit :  « Pour la tolérance à la sécheresse, un croisement “Vitis rupestris” × “Vitis berlandieri”, effectué en 2015, sera étudié cette année suite à son premier greffage avec plusieurs greffons. » Photo : Bordeaux Sciences Agro
Le porte-greffe est un des leviers à activer pour faire face au changement climatique. Élisa Marguerit, enseignante-chercheuse à l’Inrae Nouvelle-Aquitaine et Bordeaux Sciences Agro, fait le point sur les travaux en cours.Que peut apporter le porte-greffe à la problématique du changement climatique ?Élisa Marguerit : Le porte-greffe n’est et ne sera pas la solution unique pour s’adapter au changement climatique, mais c’est un des leviers, avec notamment les pratiques culturales qu’il est possible d’activer. C’est un axe de travail à long terme, mais durable. Il est possible d’opter pour des porte-greffe plus adaptés à la sécheresse, conférant une plus forte vigueur, réduisant la teneur en potassium des raisins, adaptés à la salinité, etc.La marge de manœuvre est relativement importante, même au sein du catalogue actuel de porte-greffe inscrits en France. La diversité des porte-greffe est en effet assez peu mobilisée : 31 porte-greffe sont autorisés à la culture dans l’Hexagone, mais cinq d’entre eux représentent 75 % des plantations : SO4, 110R, 3309C, Fercal, Gravesac (FranceAgriMer, 2018). Pour les vignobles français situés en dehors du pourtour méditerranéen (Bordeaux, Bourgogne…
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