Sept partenaires collaborent pour concevoir une solution visant à réduire l'impact environnemental lors du contrôle des insectes ravageurs dans les unités de stockage des céréales. En phase d'expérimentation, cette solution s'appuie sur l'utilisation de l'ozone. Elle pourrait être commercialisée en France en 2026.
Parhy pour «Projet d’application d’ozone régulé pour l’hygiénisation céréalière». Ce projet est initié par le consortium Stolz, UniLaSalle, la Coopération Agricole des Hauts-de-France et l’Union régionale Artois Picardie (Urap, composée d’Unéal, Ternoveo, Nat’Up et Cérèsia).
Son objectif. Réduire l’impact environnemental lors du contrôle des insectes ravageurs (charançon, sylvain et capucin) dans les unités de stockage des céréales à travers «une solution innovante et unique au monde», indiquent les partenaires de ce projet.
Le calendrier. Lancé en septembre 2023, Parhy commence une phase d’expérimentation de trois ans sur le site Urap de Moislains (Somme). À partir du printemps 2024, des expérimentations pour la maîtrise technologique de l’application d’ozone seront réalisées.
- Il en découlera «une solution technologique déployable à l’ensemble des acteurs de la filière céréalière française, puis internationale», ambitionnent les partenaires de ce projet.
- Le déploiement national est prévu pour 2026 et l’ouverture au marché international à l’horizon 2028.
Le lieu. Opéré par les organismes stockeurs de l’Urap (Unéal, Ternoveo, Nat’Up et Cérèsia), ce site a été choisi du fait de sa situation géographique : diversité de cultures (céréales, oléagineux, protéagineux), proximité avec les grands réseaux autoroutiers, le canal et les clients acheteurs.
«L’Urap se situe dans un bassin de production diversifié et en pleine mutation. Nous sommes donc fiers de contribuer à la transition agroécologique de notre territoire et plus largement de la filière céréalière française», affirme Nicolas Debrabant, président de l’Urap.
Le fonctionnement. Parhy se base sur l’application d’ozone.
«Mise au point grâce au travail de recherche et développement de l’institut polytechnique UniLaSalle sur l’ozone et au générateur conçu par l’expert en solutions pour l’industrie agroalimentaire Stolz, cette méthode unique au monde met l’excellence française au service de la transition agroécologique de la filière céréalière», se félicitent les partenaires.
Les subventions. Parhy est soutenu à hauteur de 2,8 millions d’euros par le programme d’investissements d’avenir et le plan France relance.
«Cette subvention marque l’engagement et le soutien de l’État français pour une agriculture et une industrie agroalimentaire plus durable», affirme Jérémy Carlier, de BpiFrance.
