La coopérative du Sud-Ouest Maïsadour fait partie des cinq candidats retenus en juillet 2023 pour intégrer Néocoop, un parcours lancé par la Région Nouvelle-Aquitaine pour accélérer le déploiement de la transition agroécologique au service de l’agriculture et de l’alimentation de demain.
Financé à 100 % par la Région Nouvelle-Aquitaine, ce projet accompagne, avec une enveloppe totale de 700 000 euros sur trois ans les coopératives agricoles de la région pendant une année.
Objectif : développer des modes de production plus respectueux de l’environnement tout en garantissant la compétitivité et la rentabilité des exploitations.
Six axes d'intervention
Le parcours est articulé autour de six axes d'interventions possibles :
- la préservation de la biodiversité ;
- la sortie des pesticides de synthèse ;
- l’atténuation du changement climatique ;
- l’adaptation au changement climatique ;
- le bien-être animal et la sécurité sanitaire ;
- l’alimentation durable.
L’accompagnement pourra porter sur l’innovation (recherche & développement, expérimentation…), le numérique et les nouvelles technologies (agriculture de précision, big data, robotique…), les investissements et leur financements nécessaires à la transition agroécologique (outils bancaires, subventions…), la gouvernance et la responsabilité sociétale des entreprises (type de gouvernance, règles internes, équilibre entre parties prenantes, organisation...) et le renforcement des compétences, notamment par la formation.
Une nouvelle étape
«Grâce au parcours Néocoop, Maïsadour marque une nouvelle étape dans son engagement en matière de développement durable et s’engage dans l’ambition portée par la Région Nouvelle-Aquitaine de devenir la première région éco-responsable de France», se réjouit Daniel Peyraube, président de Maïsadour.
«Certaines pratiques sont déjà en cours de déploiement (formations, agroforesterie). Nous souhaitons aller encore plus loin pour réduire notre empreinte carbone et proposer à nos agriculteurs des alternatives tout en garantissant la souveraineté alimentaire», ajoute Christophe Bonno, directeur général de Maïsadour.
