Un léger rebond de la consommation de viande pourrait avoir lieu en 2021 dans l’hypothèse, pour le moment très remise en question, d’une levée des restrictions sur la restauration au printemps. Ce rebond serait alors alimenté par une reprise modérée des imports et une érosion des exports.
« Aujourd’hui, l’année 2021 s’annonce tout aussi incertaine que la précédente en ce qui concerne les dynamiques de consommation et d’échanges », indique l’Idele.
« La consommation de viande française, qui a augmenté de 1,4 % en 2020, reculerait plus légèrement, de 1,0 % en 2021 en raison de la baisse des abattages. Elle resterait ainsi supérieure au niveau de 2019 », explique l’Idele.
Des exportations en baisse
Par ailleurs, les importations pourraient rebondir après la très forte chute de 2020, en fonction des conditions de reprise de la restauration en 2021. Et pour cause, la baisse prévue de la production française laissera plus de place sur le marché français à de la viande importée. « Les volumes importés globalement sur l’année totaliseraient 295 000 téc, un niveau qui reste inférieur de 11 % au niveau pré-crise de 2019. » À l’inverse, les exportations de viande baisseraient de 1%. Une baisse qui s’explique par une production plus faible de jeunes bovins, principalement destinée à l’exportation.