Émilien Carnis est ingénieur en recherche et développement chez Pommier, constructeur de rampes en aluminium pour pulvérisateurs. Un métier qui consiste à développer des produits, à suivre des clients étrangers, ainsi qu’à du travail de bureau d’études.
Émilien Carnis est ingénieur généraliste avec une spécification en conception mécanique. Il a effectué ses études à Lille au sein de l’HEI, une école d’ingénieur avec prépa intégrée post-Bac en cinq ans.
Diplômé fin 2013, il embauche alors en 2014 chez Caruelle Nicolas, un constructeur de pulvérisateurs du Loiret.
« J’y étais en tant qu’ingénieur R&D au bureau d’études, explique-t-il. Je travaillais principalement sur les pulvérisateurs portés ainsi que sur l’amélioration continue des produits. Et depuis septembre 2016, je suis dans la société Pommier, également en tant qu’ingénieur R&D. »
L’entreprise, basée en Eure-et-Loir, est spécialisée dans la conception et la fabrication de rampes de pulvérisateurs en aluminium.
Mise en place d'une filiale américaine
Au départ, Émilien Carnis a été recruté pour une mission un peu différente de celle d’un ingénieur : partir aux États-Unis, mettre en place la filiale américaine de Pommier et suivre les clients nord-américains. Après quatre ans sur place non loin de Chicago, il revient en France chez Pommier.
« Aujourd’hui, je fais du technique, je dessine et je développe avec mes collègues, détaille l’ingénieur. Comme je parle anglais, je suis beaucoup de nos clients anglophones sur la partie nord-américaine, l’Australie et certains pays européens. Je les suis techniquement sur les problèmes qu’ils peuvent avoir au quotidien, sur des demandes de prix, etc. Comme nous sommes sur une petite société, le rôle est plus vaste que simplement celui d’ingénieur R&D. »
Le rêve d’être ingénieur depuis tout jeune
Au-delà de la partie développement, il travaille sur l’amélioration des produits existants, mais aussi sur la mise à jour de fichiers et de plans. Si la création de nouvelles rampes n’est pas le quotidien, il y a régulièrement des adaptations sur celles-ci.
« Par exemple, nous disposons d’une rampe trois bras de 36 m, mais un client étranger nous la demande dans une largeur supérieure. Nous allons alors la rallonger et travailler à l’uniformiser. »
Issu du milieu agricole, avec un grand-père et un père agriculteurs, Émilien Carnis a toujours voulu évoluer dans ce domaine et être ingénieur.
« Je me débrouillais bien à l’école et j’aimais la mécanique, évoque-t-il. J’ai toujours eu en tête d’être dans la mécanique industrielle sur la partie conception. Ce qui me plaît le plus dans mon métier d’ingénieur est d’apprendre quelque chose tous les jours, mais aussi de résoudre un problème et satisfaire mon collègue qui est dans l’usine ou le client. Et, bien sûr, faire de la conception. »
