Connaître le prix seuil de commercialisation d’une cuvée est un élément essentiel pour établir sa politique tarifaire, mais aussi pour améliorer la rentabilité de certains postes. Explications et applications avec Jean-Philippe Roudaut du CER France Midi-Méditerranée.Le coût de revient ou prix seuil de commercialisation d’un produit est la somme des coûts des étapes d’élaboration par lesquels il est passé. En viticulture, cela signifie prendre en compte les ateliers de production du raisin, de vinification et d’élevage, de conditionnement et de commercialisation, etc. Pour une gamme donnée de vin, les composantes du prix seuil de commercialisation comprennent tous les frais liés à ces étapes. La vinification doit par exemple tenir compte de l’étape d’élevage lorsqu’il y en a, car si le vin en question est élevé plusieurs mois en fûts, il faut prendre en compte les charges ou l’amortissement des fûts sur la durée d’élevage.« Concrètement, nous calculons le montant des charges de production à l’hectare. En fonction du rendement, on obtient un coût par hectolitre vinifié. Puis, nous y ajoutons les charges de vinification…
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