En poursuivant la culture du maïs fourrage, les éleveurs qui se convertissent à la bio bénéficient de nombreux avantages pour améliorer la productivité de leur surface fourragère.
Aujourd’hui, 47 196 fermes sont labellisées agriculture biologique, soit près de 10 % des exploitations françaises. En valeur, en 2019, la viande bio représente 401 millions d’euros, la charcuterie 178 millions d’euros, la viande porcine 143 millions d’euros et la viande ovine 72 millions d’euros.
Après avoir présenté la conjoncture laitière de ces dernières semaines de manière globale, l’Institut de l’élevage s'est penché sur les dernières tendances de la filière lait bio en France et dans les principaux pays producteurs européens pendant cette période de crise sanitaire liée au Covid-19.
L’augmentation de la production de lait biologique en France au cours des dernières années s’est accompagnée de changements dans le maillon aval de la filière. Le nombre de laiteries ainsi que celui de sites industriels fabriquant des produits laitiers biologiques ont augmenté, et la collecte s’est parfois concentrée.
Plante énergétique très productive, intéressante dans la ration alimentaire des bovins laitiers, la betterave fourragère bio est l'une des cultures les plus difficiles à conduire. En particulier, les opérations de désherbage mécanique post-levée après un semis classique se révèlent très délicates, potentiellement destructrices pour la culture.
La 15e édition du Salon "La Terre est Notre Métier" se tiendra les 26 et 27 septembre à Retiers, en Ille-et-Vilaine. 150 exposants et 8 000 visiteurs sont attendus pour ce Salon bisannuel des professionnels de la bio du réseau FNAB (Fédération nationale des agriculteurs biologiques).
Grâce à une progression de 12% des surfaces entre 2016 et 2017, le cap des 100 000 hectares en bio a été franchi en Bretagne au cours de l'année 2017, selon les données de l'Observatoire régional de la production bio géré par la Frab.
La société de nutrition animale Sanders Bretagne a inauguré le 15 juin une usine dédiée à la fabrication d’aliments biologiques Alinat, à Guingamp, dans les Côtes-d’Armor.150 000 euros ont été investis dans cet outil issu d’une reconversion d’une usine d’aliments conventionnels.
L’étude GenAB effectuée entre 2010 et 2016 donne une vision précise des troupeaux de vaches laitières en agriculture biologique. Comparé au conventionnel, les différences se remarquent surtout dans la productivité et le type de race.