Quels sont les opérateurs, les coopératives et les distributeurs qui jouent le jeu de la répartition de la valeur promise aux éleveurs par la loi EGalim ? Pour le savoir, la Fédération nationale des producteurs de lait (FFNPL) a entrepris un travail de relevé des prix effectivement pratiqués auprès des éleveurs et en magasin.
Le groupe coopératif Sodiaal, connu pour ses marques Entremont, Candia et Yoplait, a dégagé en 2018 un résultat courant consolidé de 12,7 millions d’euros, en retrait de 4 M€ par rapport à 2017.
Dans un contexte de marchés laitiers chahutés, le groupe coopératif Even résiste avec un chiffre d'affaires stable à 2,2 milliards d'euros en 2018. Ses résultats lui ont permis de rémunérer le lait de ses producteurs adhérents à 342 €/1 000 litres en moyenne.
Coop de France Métiers du Lait a réalisé, en septembre dernier, une enquête auprès des coopératives laitières. Les structures qui ont répondu à l’enquête représentent 91 % des volumes collectés par les coopératives laitières en France, un chiffre d’affaires consolidé d’environ 10 milliards d’euros et 28 700 points de collectes.
À l’occasion de son assemblée générale 2017, la la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) a choisi de mettre en lumière les atouts des coopératives laitières pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs face aux attaques de la distribution.
En 2014, selon le baromètre économique de la FNCL, la coopération laitière a collecté 55% du volume total produit en France soit 13,8 milliards de litres de lait. Ce volume a peu augmenté entre 2014 et 2013 (55% vs 54%) mais le chiffre d’affaires des coopératives laitières progresse.
Hier, lors de la dernière assemblée générale de la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL), Dominique Chargé, son président, a demandé l’implication des pouvoirs publics dans la réglementation des marchés :