Chaque année, des étudiants en formation BTS agricole ou IUT agronomie passent quelques heures dans les exploitations qui font la demande d’un diagnostic de leur production fourragère. C’est l’occasion d’échanger, d’apporter un regard neuf sur sa production, d’entrevoir des modifications.
À part la façade atlantique, peu de régions échapperont à la sécheresse estivale de 2020, les éleveurs vont donc devoir s’adapter. Le Gnis donne quelques consignes.
Comme chaque année, l’ADBFM (Association pour le développement de la betterave fourragère monogerme), qui regroupe les semenciers, a mis en place un réseau d’essais lui permettant d’évaluer les variétés de betterave fourragère.
Afin d’accéder à une information plus précise et de choisir les variétés de betterave fourragère les mieux adaptées à leur usage, l’ADBFM (Association pour le développement de la betterave fourragère monogerme) fait évoluer sa nomenclature.
Choix de l’espèce, des variétés, d’un mélange ou non, le Gnis passe en revue toutes les possibilités qui s’offrent à l’éleveur pour décider de la manière dont il va semer sa prairie.
Selon le Gnis, cinq objectifs sont à définir pour obtenir une prairie productive : éliminer la ou les causes de dégradation, introduire de nouvelles plantes sélectionnées (semis ou sursemis), raisonner la fertilisation et le pH, adapter le mode d’exploitation, aménager le parcellaire (chemins, zone d’ombre, assainissement, points d’eau).
D’après le Gnis, il est parfois difficile de se rendre compte de ce que le progrès génétique apporte concrètement. Aussi, l’interprofession tient à rappeler quelques résultats.
Après une année atypique, marquée par de forts contrastes climatiques, les prairies méritent une observation attentive pour adapter ses pratiques et prévoir les semis futurs.