La production de viande bio a été très dynamique entre 2010 et 2018, selon une étude de l’Institut de l’élevage, « et a probablement encore progressé depuis », note Eva Groshens, responsable de projet à l’Idele. Mais beaucoup de veaux, laitiers ou allaitants, quittent la filière bio pour le circuit conventionnel.
L’année atypique, chaude et sèche, a compliqué la production de fourrages. Les régions ayant été diversement impactées, la gestion à l’automne reste difficile dans certains secteurs.
Mise en ligne le 1er septembre, la plateforme Web Declic travail est un outil de sensibilisation des éleveurs de ruminants aux questions relatives au travail sur leur élevage.
À contre-courant des autres pays producteurs, la Nouvelle-Zélande et l’Australie ont été relativement épargnés par la crise sanitaire. Cette dernière est intervenue en période de creux de collecte saisonnier.
Si la production de viande bovine chinoise progresse, elle ne suffit plus à répondre à la demande croissante de la population. La Chine est donc désormais le premier importateur mondial de viande bovine, le Covid-19 n’a pas freiné les importations.
Si les pays du Mercosur ont exporté toujours plus en 2019, ils sont aussi empêtrés dans une crise économique et/ou politique. Et le coronavirus bouscule les perspectives pour 2020.
Philippe Chotteau, chef du département économie de l’Institut de l’élevage, et Thierry Pouch, économiste en chef à l’APCA, ont introduit, le 27 mai dernier, un cycle de conférences – organisé par l’Institut de l’élevage – sur les marchés mondiaux du lait et de la viande. La crise du Covid-19 a mis en exergue une situation mondiale déjà tendue.
Dans le cadre des projets du réseau mixte technologique (RMT) bâtiments de demain entamés depuis 2008, l’Institut de l’élevage vient de diffuser les premiers prototypes de bâtiments virtuels.
L’Institut de l’élevage ainsi que de nombreux partenaires ont élaboré six leviers pour tendre vers plus de bien-être animal et pour permettre de meilleures conditions de travail dans les abattoirs et dans les centres de rassemblement.
Tous les facteurs jouent en faveur d’une demande à l’intervention. Les prix bas se stabilisent pour certains produits, mais celui du lait devrait baisser. La collecte européenne continue sa progression, et l’export est en berne. La Commission européenne a fait des propositions d’aide au stockage. Mais quand l’activation de l’intervention aura-t-elle lieu ?