Après avoir présenté la conjoncture laitière de ces dernières semaines de manière globale, l’Institut de l’élevage s'est penché sur les dernières tendances de la filière lait bio en France et dans les principaux pays producteurs européens pendant cette période de crise sanitaire liée au Covid-19.
Après huit années d'essais, les partenaires ont dévoilé les résultats du projet Reine Mathilde à l'occasion du Space. Le projet, qui a démarré en 2011 grâce à une filiale de Danone et à l’Institut de l’élevage, apporte des solutions pour la filière laitière normande en bio.
Selon une étude publiée par FranceAgriMer, le lait bio retrouve un certain dynamisme depuis avril. Sur les 8 premiers mois de 2017, la collecte représente 398,5 millions de litres soit une hausse de 1,9%.
« L’agriculture bio connaît un essor considérable en France : on compte chaque jour 21 nouvelles fermes bio (moyenne sur les six premiers mois de l’année 2016), pour un marché évalué en croissance de 20 % sur le 1er semestre 2016 et un chiffre d’affaires de la filière estimé à 6,9 milliards d’euros en 2016 », souligne FranceAgriMer dans une récente étude.
En 2017, la production de lait bio en France devrait augmenter de 8 %, selon la Fnab. Une croissance constatée aussi chez nos voisins européens et qui pose la question du risque d’engorgement du marché.
Aller chercher la valorisation de leurs produits grâce à l’agriculture biologique était l’objectif du Gaec des Marzelles. Objectif atteint 5 ans après le début de la conversion, avec la création d’un emploi.