La neuvième édition du rapport de l’observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires montre une tendance à la hausse globale des prix en 2019, comme en 2018 et en 2017. Cependant, tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. La filière viande est toujours à la peine, et de fortes disparités existent dans celle du lait.
C’est une première depuis plus de vingt ans : en 2017, le prix des terres et prés libres non bâtis a reculé, de 0,8 %, pour s’établir à 5 990 euros/ha selon une étude de Terres d’Europe-Scafr d’après Safer.
La collecte française de lait augmente de nouveau depuis la fin du mois d’août, indique le Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (Cniel) dans une note publiée le 29 novembre. Elle dépasse désormais assez largement le niveau de l’année 2016, et rejoint celui de l’année 2015.
Pour la deuxième année consécutive, les revenus des éleveurs laitiers en 2016 chuteraient à des niveaux très bas, selon une pré-estimation (au 31 août) du département économie l’Institut de l’élevage.
« Les prix devraient retrouver de la croissance, particulièrement après 2020 » : voilà ce qu’annonce Sophie Hélaine, de l’unité de modélisation et perspectives agricoles à la Commission européenne, lors de la conférence sur les marchés mondiaux du lait en 2016, organisé parl’Institut de l’élevage.
La production mondiale de lait a continué de croître plus rapidement que la demande ces derniers mois, indique un rapport de la banque néerlandaise Rabobank. L'Union européenne, avec la suppression des quotas laitiers, a été le principal moteur de la croissance de l'offre au cours de la période…
Le revenu des exploitations bovins laitiers s’inscrit en forte chute en 2015, selon une étude du département économie de l’Institut de l’élevage. Ce dernier a estimé le RCAI (revenu courant avant impôt et cotisations sociales) sur un groupe d’exploitations laitières spécialisées de plaine et un autre de montagne.