ITK predict and decide prévoit un risque de stress thermique sévère, pouvant aller dans certaines régions jusqu'à la mort pour les animaux d'élevage, ce samedi 18 juin 2022.
Les fortes chaleurs attendues cette semaine en France auront un impact négatif sur les vaches, plus habituées aux températures fraîches. Adapter leur alimentation peut les aider à affronter cette canicule. Lionel Vivenot, conseiller en élevage laitier à l’Union laitière de la Meuse (ULM), propose quelques conseils.
Le stress thermique peut avoir un impact significatif sur la production et sur le bien-être des bovins. Afin de limiter ses effets sur le troupeau laitier, des leviers peuvent être actionnés, à commencer par la gestion de l’alimentation et de l’abreuvement.
Avec l’été, revient le risque d’épisodes de fortes chaleurs, peu appréciés par les vaches laitières qui se sentent plus à l’aise au frais. « La zone de température de confort de la vache se situe entre - 5°C et 20°C. Lorsque sa température corporelle (de 38,5 °C) est dépassée, l’animal entre en stress thermique », explique Olivier Véron, nutritionniste chez Littoral Normand.
La levure spécifique ruminants Saccharomyces cerevisiae CNCM I-1077 (Levucell SC) contribue, grâce à ses effets positifs sur le pH ruminal et sur le comportement alimentaire, à atténuer les effets négatifs du stress thermique sur l’efficacité alimentaire des vaches laitières.
Depuis un an, et dans le cadre du projet Climalait, la filière laitière s'intéresse à l'adaptation des bâtiments d'élevage laitier face au changement climatique. Les premières pistes d'adaptation ont été évoquées à l'occasion de la conférence Grand angle lait organisée le 2 avril dernier par l'Institut de l'élevage.