Il n’est pas rare de lire et d’entendre que la filière céréalière française exporte l’équivalent de X airbus, comme si parler d’aviation était plus parlant que de parler de tonnes de blé ou, osons le dire, « plus glorieux ». Il n’est pas rare non plus de lire et d’entendre qu’exporter du blé contribue à rendre les pays dépendants, qu’exporter, c’est alimenter les déséquilibres de la planète et que le coût carbone de ces exportations est un facteur aggravant du changement climatique. Et comme sur beaucoup de sujets, il faut toujours savoir raison garder et, surtout, savoir reposer le contexte. C’est Anne-Laure Paumier, directrice du département relations internationales d’Intercéréales, qui s’est prêtée à ce sujet à l’occasion des Tuto’Com d’Intercéréales, « Les exportations françaises de céréales : les clés pour mieux communiquer ».
Une demande toujours soutenue
Le premier…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?