Comment optimiser encore plus la culture ?

L’Aerosem ADD PCS de Pöttinger possède des distributeurs individuels de semences sont fixés sous la trémie. © DR
Abandonner le labour est une bonne stratégie pour réduire les coûts. Et la densité de peuplement serait un des leviers les plus forts pour augmenter les rendements. 
 

"Quel que soit l’outil utilisé le maïs exige une implantation et un travail du sol soignés afin d‘obtenir une terre ameublie en profondeur et rappuyée", rappelle Florian Crochet, responsable de la promotion des ventes et de la formation chez Monosem.

Cet objectif a guidé des générations de maïsiculteurs à préparer la parcelle par un labour suivi d’une reprise du sol avec des outils à dents ou à disque. 

Le strip-till comme solution

Aujourd’hui, plusieurs techniques sont d’actualité pour supprimer le labour afin de limiter le nombre de passages et de réduire les coûts. Tout d’abord le strip-till qui permet de travailler uniquement la ligne de semis. 

"La logique suit celle du labour, précise Gil Chantard, responsable commercial chez Duro France. Le passage du strip-till à l’automne est à privilégier uniquement dans les terres argileuses. Dans les terres plus légères, il est même possible de combiner à la fois le travail du sol du strip-till et le semis monograine."

Miser sur le semoir à céréales

Pour diminuer les coûts d’implantation, l’une des solutions est d’investir dans un semoir à céréales adapté. C’est le cas de l’Aerosem ADD PCS (Pöttinger) sur lequel des distributeurs individuels de semences sont
 fixés sous la trémie. L’éleveur peut ainsi choisir entre le semis de céréales et celui
 de maïs en basculant des parois dans la trémie et en 
partie centrale, entre l’engrais ou les semences pour couvert. 

L'importance de l'écartement

Les essais Arvalis en Bretagne, en Pays de la Loire et en Picardie, de 2014 à 2017, montrent que les rendements n’augmentent pas quand on réduit l’écartement (37,5 cm au lieu de 80 cm). En revanche, la densité de peuplement serait le levier pour augmenter la productivité quels que soient la technique et le type de semoir. La réponse à la densité dépend de la précocité du maïs. Pour 10 000 plantes supplémentaires à la récolte, entre 80 000 plantes/ha et 120 000 plantes/ha, elle est 0,41 t de matière sèche (MS)/ha pour les très précoces à 0,35 tMS/ha pour les précoces et à 0,28 tMS/ha pour les demi-précoces. 
L’autre solution pour réduire les écartements reste le twin row. Il permet de disposer les grains en quinconce sur deux rangs rapprochés (inter-rang de 55 cm, espace entre deux lignes de 20 cm sur le rang). Malheureusement, ce semoir dont le prix est élevé, n’a jamais été testé en maïs fourrage. Selon Romain Desvignes (Kverneland), ces semoirs ne se rentabilisent qu’en maïs grain et sur de très grandes surfaces. 
Retrouvez l’article complet dans notre dossier consacré au maïs fourrage dans le numéro de janvier de Cultivar Élevage. 

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